Finale pour Moluh et Mahieu

Coup double ! La France aura bien deux représentantes en finale
du 100m dos ce mardi lors des Mondiaux de Singapour. La première à
se hisser en finale se nomme Mary-Ambre Moluh. À seulement 19 ans,
elle va participer à sa première finale mondiale. Dans une
demi-finale très relevée, elle a su tirer son épingle du jeu autour
des championnes olympiques, Regan Smith (58″21) et Kaylee McKeown
(58″44). La Française a pris la quatrième place de sa série et
réalisé le 7e temps en 59″35.

Très contente après sa course, la nageuse de l’université de
Californie à Berkeley depuis Paris 2024 a confié s’être mise un peu
dans le mal, surtout après le départ de McKeown. « Je me suis un
peu emballée avec l’Australienne à côté (McKeown), qui est partie
comme une fusée. J’ai donné de la tête un peu partout et ça m’a un
peu déstabilisée mais ça passe en finale, c’est le principal.
Demain (mardi), il y a tout à jouer », a déclaré Moluh. Il y a deux
ans lors des Championnats d’Europe en petit bassin, la Française
avait décroché le bronze. Le rêve de podium est encore dans la tête
de la jeune tricolore. En finale, elle sera accompagnée de sa
compatriote, Pauline Mahieu.

Mahieu passe en barrage

Dans l’autre demi-finale du 100m dos, Pauline Mahieu (23 ans) a
bataillé pour valider son ticket en finale. Huitième temps (59″58)
à égalité avec la Chinoise Letian Wan (20 ans), Mahieu est passé
par une course supplémentaire. Un barrage face à Wan pour
déterminer la dernière qualifiée. La Française n’a pas tremblé en
terminant son barrage en 59″32. Peu habituée à se révéler dans ce
genre de situation, Mahieu s’est impressionnée elle-même.

« Je me suis dit que je n’allais pas perdre. C’est fou parce que
je n’ai pas confiance en moi d’habitude, mais là je me suis dit
qu’il n’y a pas un monde où elle me bat en fait, j’ai trop
confiance en moi et en plus je sais que souvent, avoir déjà fait
une course, ça m’active. Là je l’ai joué stratégique sur le premier
50 m, je l’ai collée comme il fallait pour être à sa distance et
après je savais qu’au virage elle ne reviendrait pas. »