Fils, l’espoir renaît…

Reverra-t-on Arthur Fils (21 ans) sur les courts cette saison ? Cette question, tous les supporters français se la posent depuis que le nouveau chef de file du tennis tricolore a encore annoncé qu’il ne participerait pas au Masters 1000 de Shanghai. Un forfait venu s’ajouter à une longue liste depuis la dernière apparition de l’ancien numéro 14 au classement, le 1er août dernier à Toronto, mais également plus tôt dans la saison, au sortir de ce Roland-Garros qu’il avait quitté dès le troisième tour sans pouvoir se présenter sur le court face à Andrey Rublev, à qui il devait pourtant être opposé.
Alors naturellement, les plus pessimistes n’imaginaient pas comment l’ex-protégé de Sébastien Grosjean et Sergi Bruguera, repris en main depuis par le Croate Ivan Cinkus, pourrait retrouver la compétition avant la fin de cette année 2025 dont le toujours numéro 1 français ne devrait pas garder un très bon souvenir. Elle avait pourtant bien commencé pour Fils, qui avait enchaîné trois quarts de finale de suite en Masters 1000, à Indian Wells, Miami puis Monte-Carlo. Cette blessure au dos, présentée initialement comme une fracture de fatigue et qui aurait dû a priori ne l’éloigner des courts que six semaines au maximum, est ensuite venu tout gâcher. Pire encore : quatre mois après, le désormais 23e mondial n’est toujours pas rétabli. D’où ce nouveau forfait.
Le Masters 1000 de Paris et la Coupe Davis avec les Bleus après Bâle ?
Pourtant, il n’aurait pas perdu de vue, à en croire les indiscrétions, de reprendre tout prochainement. Et pas uniquement pour se jauger, comme il l’avait fait au Canada cet été. Son nom figure d’ailleurs sur la liste des inscrits au tournoi de Bâle (ATP 500), programmé du 20 au 26 octobre prochain. Si le vainqueur la saison dernière du tournoi de Tokyo, dont il va perdre les 500 points qu’il avait empochés, est bel et bien en état de s’aligner de nouveau en Suisse, il pourrait alors connaître une fin de saison contrastant diamétralement avec les mois très compliqués qu’il vient de vivre.
Dans le meilleur des cas, on peut en effet imaginer qu’un Fils de nouveau en pleine possession de ses moyens pourrait ensuite disputer le Masters 1000 de Paris (25 octobre au 2 novembre) et pourquoi pas être de la phase finale de la Coupe Davis qui attend les Bleus en novembre. Mais attendons d’abord que le grand absent du moment côté français dispute Bâle. En espérant qu’il ne déclare pas forfait d’ici là . Quoi qu’il en soit, l’espoir, un tant bien mince, renaît.
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