Fauthoux prêt à trancher

Les Bleus vont passer un premier cap. Après un succès face au
Sénégal à huis-clos à l’INSEP puis un autre ce lundi face au
Monténégro à Mouilleron-le-Captif, les joueurs de Frédéric Fauthoux
ont rendez-vous avec la Grande-Bretagne sur le parquet du Palais
des Sports de Pau. Si les 17 joueurs sélectionnés seront présents
ce vendredi, la donne sera différente pour la suite de la
préparation au championnat d’Europe, qui passera par l’Espagne la
semaine prochaine. En effet, ils ne seront que quatorze à rallier
Badalone pour y défier les tenants du titre.

« Nous sommes encore dans la sélection et il est normal de
vouloir prouver des choses, a confié Frédéric Fauthoux dans un
communiqué. La qualité intrinsèque des joueurs on la connaît par
cœur. » A la tête d’une « équipe en construction et en manque
d’expérience », le successeur de Vincent Collet aura la lourde
charge de recaler trois éléments avec une idée claire en tête. « On
ne va pas couper, on va choisir l’équipe la plus complémentaire,
faire des choix stratégiques », a ajouté celui qui est également à
la tête de Bourg-en-Bresse. Des choix qui seront guidés par le
travail à l’entraînement autant que les performances sur le parquet
et le « gros trou d’air dans le troisième quart-temps » vu face au
Monténégro pourrait peser dans la balance.

Okobo évoque « une concurrence
positive »

En effet, Frédéric Fauthoux n’a pas caché que ses joueurs « ont
fait un bon match lundi mais pas pendant 40 minutes » pour la
première de leurs cinq sorties officielles en amont de l’entrée en
lice dans l’Euro, le 28 août prochain à Katowice face à la
Belgique. Mais le sélectionneur national attend un match sérieux de
la part de ses joueurs, affirmant que c’est « toujours intéressant
de poser des bases tout en gagnant ». Ce match à Pau sera
particulier pour certains joueurs, notamment Elie Okobo.

En effet, l’actuel meneur ou arrière de Monaco a évolué à
Pau-Lacq-Orthez entre 2015 et 2018, avant de tenter sa chance en
NBA. Il ne le cache pas, « ça va (le) remuer », lui qui a « à la
fois hâte d’y être et pas trop ». Conscient qu’il y aura des choix
à faire une fois la rencontre terminée, le natif de Bordeaux admet
qu’il y a « une concurrence positive », qui « fait s’élever le
niveau de jeu » au sein du groupe France. « Tout le monde veut sa
place à l’Euro mais ça se passe très bien », a-t-il ajouté, lui qui
compte bien briller lors du tournoi et faire mieux que la médaille
d’argent remportée en 2022 sur les parquets allemands après une
défaite en finale face à l’Espagne.