Fauthoux assure avoir appris de l’échec à l’Euro

Après l’échec de l’Eurobasket, où elle s’est arrêtée dès les
huitièmes de finale contre la Géorgie, l’équipe de France masculine
de basket retrouve les parquets ce vendredi, pour le coup d’envoi
des éliminatoires de la Coupe du Monde 2027 au Qatar. Les Bleus
affronteront, lors de trois fenêtres internationales jusqu’en
juillet prochain la Belgique (match aller vendredi à Rouen, retour
en juillet), la Finlande (match aller lundi à Espoo, retour en
juillet) et la Hongrie (matchs fin février et début mars).

Puis s’ils finissent parmi les trois premiers, ils enchaîneront
l’année prochaine avec six matchs contre les trois premiers du
groupe H (Slovénie, Tchéquie, Suède, Estonie), et les trois
premiers verront le Qatar.

Fauthoux : « Je ne m’énerve
pas quand ça ne vaut pas la peine »

Pour sa première compétition à la tête des Bleus, le successeur
de Vincent Collet et son équipe sont passés au travers, même si le
nombre de blessés (Wembanyama, Lessort, Fournier, Sarr…) est une
excuse valable. Mais le sélectionneur, également coach de
Bourg-de-Bresse le reste du temps, assure qu’il va changer des
choses dans son management. Il l’a confié dans un entretien accordé
à l‘AFP : « On a toujours des regrets, on se dit
toujours qu’on aurait dû faire différemment. Oui, des choses se
feront différemment dans mon management global, c’est une évidence.
Il ne faut pas oublier qu’entraîneur et sélectionneur, ce n’est pas
le même rôle. Si certains m’ont trouvé un peu en dedans, c’est
peut-être aussi que les situations ne valaient pas la peine d’être
plus expressif : je ne m’énerve pas quand ça ne vaut pas la peine,
ce n’est pas un spectacle. Après, on avait un groupe jeune, il
fallait apporter pas mal de confiance plus qu’autre chose. On verra
ce que l’avenir nous réservera, mais je pense avoir été
moi-même. »

Fauthoux compte sur Wembanyama l’été prochain

Concernant la construction de son groupe, Frédéric Fauthoux
espère pouvoir compter sur plus de joueurs, même si, lors des
fenêtres internationales de l’automne et du printemps, il doit
faire sans les joueurs NBA et une grande partie des joueurs
Euroligue. « Je n’ai aucune frustration, mais il va falloir
qu’un groupe un peu élargi se dégage pour construire un vrai
collectif, assène le sélectionneur de bientôt 53 ans. Aujourd’hui,
l’Allemagne (championne du monde et d’Europe en titre) a gagné
beaucoup parce que ça fait quatre ou cinq ans que la même équipe
joue toutes les compétitions, chaque été. Ils ont créé une équipe
alors que nous, depuis le début, on crée une sélection à chaque
fois. Et une sélection toujours différente. Pour gagner, il faut
construire une équipe très compétitive avec des joueurs très bons
dans leur domaine et qui acceptent de jouer des rôles
précis. » Le sélectionneur compte notamment sur Victor
Wembanyama pour les fenêtres de juillet et août 2026. En espérant
que « l’alien » des Spurs, actuellement blessé au mollet,
soit en pleine forme.