Fauthoux ambitieux malgré tout

Les Bleus sont lancés vers l’Euro 2025. A un
mois de leur entrée en lice dans la compétition face à la Belgique,
les joueurs de Frédéric Fauthoux ont eu droit à un galop d’essai à
huis-clos ce lundi face au Sénégal. Dans le cadre du « media day »,
le sélectionneur de l’équipe de France s’est exprimé en conférence
de presse, assurant avoir « pu voir certaines choses intéressantes
» lors de cette rencontre intervenant peu après le début du
rassemblement.

« Après trois jours, on voulait voir comment les joueurs
allaient se comporter en termes de sérieux et
d’engagement, a ajouté le successeur de Vincent Collet
dans des propos recueillis par le quotidien Le Figaro. Ces
trois jours ont été chargés, beaucoup d’entraînements, les tests
médicaux et les entretiens individuels, qui se sont très bien
passés. »

S’il a vu une « belle cohésion » et un « bel engagement »,
le patron des Bleus « a hâte de faire le stage à La
Roche-sur-Yon pour intégrer les joueurs NBA ». Un an après
la médaille d’argent olympique, l’équipe de France va présenter un
visage différent avec les absences de Victor Wembanyama, Evan
Fournier ou encore Rudy Gobert. A cela est venu s’ajouter le
forfait de Mathias Lessort, initialement présélectionné. « Ça a été
un crève-cœur pour Mathias, il voulait absolument faire partie de
cette campagne, a confié Frédéric Fauthoux. Mais sa cheville a dit
non… Il va nous manquer, c’est sûr. »

Fauthoux vise « la plus haute
marche »

Admettant que c’est « encore une marge qui se réduit sans lui »,
le sélectionneur national a affirmé croire « à la force du
collectif et de l’équipe » pour répondre présent. « Les
joueurs qui sont là sont d’un excellent niveau, a-t-il
rappelé. On va essayer de construire le meilleur groupe possible. »
Car c’est l’ambition affirmée de la part de l’ancien meneur pour ce
début de préparation, ajoutant qu’il sera possible de « fixer des
objectifs plus précis » d’ici « deux à trois semaines ». Il
concède malgré tout qu’il « vise la plus haute marche » pour ce
championnat d’Europe, tout comme « les joueurs, le staff, le
président » même s’il est conscient que la concurrence
sera forte avec des Bleus qui ne proposeront peut-être pas leur
meilleur potentiel.

« Beaucoup de secteurs repartent de zéro avec des absents
majeurs, on a moins de marge mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut
pas avoir une équipe très compétitive », a confié Frédéric Fauthoux
face à la presse. Malgré tout, le sélectionneur assure qu’il y a «
beaucoup de joie, d’excitation et hâte d’y aller ». « C’est
un honneur d’être à la tête de l’équipe de France de
basketball, on représente des clubs, des amateurs, des
gens qui aiment le basketball, a-t-il affirmé. C’est une
responsabilité forte mais qui donne envie d’y aller. »
S’il concède qu’il reste « beaucoup de travail à faire » à un mois
du début de la compétition, Frédéric Fauthoux a conclu en affirmant
que « l’envie et la passion sont là ».