Fabien Barthez, un malaise aux lourdes conséquences

L’ancien gardien de l’équipe de
France a développé une passion pour la natation.
S’il répond volontiers présent dès qu’il est invité à un match
caritatif, notamment lorsque le Variétés Club de France, Fabien
Barthez semble s’être éloigne du football. A l’inverse de nombre de
ses coéquipiers de France 98, il n’a pas insisté dans le rôle de
consultant et encore moins de technicien, même s’il a brièvement
officié en qualité de consultant, que ce soit auprès de Laurent
Blanc en équipe de France ou plus récemment au TFC.
Mais l’ancien portier s’est pris d’une autre passion, celle pour
le sport automobile. Depuis 2008, il multiplie les courses au
volant de voitures de sport. Après avoir participé à la Porsche
Carrera Cup France, au Championnat de France FFSA GT, remportant le
titre en 2013, ou au Trophée Andros, le natif de Lavelanet a
également disputé à deux reprises les 24 Heures du Mans et lancé
une écurie avec Olivier Panis.
Sans doute moins drogué au sport qu’un Bixente Lizarazu, Fabien
Barthez ne se contente pas pour autant de conduire des voitures de
sport ou de disputer des matches caritatifs. Il est également
devenu un « drogué » de natation comme il l’a expliqué
dans les colonnes de L’Equipe. Une passion venue suite Ã
malaise.
Fabien Barthez s’est rapproché du clan Marchand
« À la suite d’un malaise vagal, le docteur m’a
dit : « Va nager ! Tu m’as toujours dit que tu
aimais l’eau, a-t-il expliqué. Mais compter les carreaux,
aligner les longueurs sans paysage à regarder… Pour moi qui suis
joueur, ça paraissait rébarbatif. Pourtant, je l’ai écouté. Et
depuis, je suis accro. La natation est devenue une question
d’équilibre, de bien-être physique et mental. »
Mais Fabien Barthez ne fait pas ses longueurs n’importe où. Il a
en effet rejoint le club des Dauphins, à Toulouse, où un certain
Léon Marchand, fils de Xavier Marchand, a fait ses gammes.
« Je ne me voyais pas envahir l’environnement des nageurs
pros. Chacun à sa place. Mais j’ai fini par oser, et découvert une
famille, des gens qui me ressemblent », a expliqué le
champion du monde 1998.
Et Fabien Barthez n’a évidemment que du bien à dire de Léon
Marchand. « Léon a baigné dans ce milieu, il aurait pu être
écœuré de la natation mais ses parents ont su lui transmettre cette
passion, sans l’étouffer. Quand vous parlez au père, que tu vois
l’éducation qu’il a donnée à ses gosses, tu ne peux pas être
surpris par la manière dont Léon aborde les choses. C’est un gamin
fantastique », a-t-il lancé à son sujet.
Comments 0