Euroligue: L’ASVEL dans le dur

Pas d’exploit pour l’ASVEL mais une série de défaites qui se
poursuit. En déplacement sur le parquet de Fenerbahçe, jeudi soir
lors de la 9e journée d’Euroligue, les Villeurbannais n’ont pas
démérité face aux champions d’Europe, à qui ils ont notamment posé
quelques problèmes en seconde mi-temps. Les hommes de Pierric
Poupet ont néanmoins subi une nouvelle défaite (81-67), la
troisième de suite après les déillusions enregistrées face à
l’Etoile Rouge de Belgrade et surtout au Zalgiris Kaunas lors des
deux dernières sorties des Rhodaniens.

La septième déjà depuis le coup d’envoi de cette nouvelle saison
dans la compétition pour cette équipe de l’ASVEL qui avait glissé
au dernier rang après la fessée reçue en Lituanie (96-59) une
semaine plus tôt et reste donc lanterne rouge à l’issue de ce
nouveau revers. Une septième défaite (pour deux victoires
uniquement après neuf journées) qui s’est dessinée lors d’une
première mi-temps dominée par Wade Baldwin (14 points, 7 passes, 4
rebonds) et les Turcs.

Malgré un Traoré
record…

Déjà nettement devant après avoir réussi une bien meilleure
entame que ces Villeurbannais décimés pour ce déplacement, avec pas
moins de six joueurs absents, dont le si précieux Nando De Colo, le
« Fener », pourtant loin d’être dans la forme qui lui
avait permis de soulever le trophée en juin dernier – les
vainqueurs sortants, seulement 16es avant ce match, restaient sur
deux défaites – a encore augmenté son avance au cours de la
deuxième période, pour rejoindre les vestiaires avec neuf longueurs
d’avance (45-34).

Grâce notamment à un Armel Traoré (18 points, 5 rebonds) auteur
là de son record en Euroligue (mais qui s’est blessé ensuite) et du
toujours aussi précieux Glynn Watson (12 points, 5 passes, 4
rebonds), l’ASVEL n’a jamais coulé par la suite en seconde
mi-temps. Elle a même fait un temps jeu égal, avant de lâcher du
lest de nouveau, en fin de match, pour finalement s’incliner de 14
points. Les Villeurbannais, qui restent sur onze défaites à
l’extérieur, sont plus que jamais dans le dur.