Et si Mazet revenait en France ?

Actuellement entraîneur de tir de
l’équipe masculine norvégienne de biathlon, Siegfried Mazet va
quitter son poste à la fin de la saison 2025-26. « Ouvert à tout »
pour la suite de carrière, ce dernier ne serait visiblement pas
contre un retour en France.
Alors que les frères Boe, Johannes et Tarjei, ont décidé de
prendre leur retraite à la fin de la saison 2024-25, la Norvège
s’apprête à perdre un de ses entraîneurs iconiques. En effet, en
poste depuis 2016 en tant qu’entraîneur de tir de l’équipe
masculine, Siegfried Mazet a tranché pour son avenir et compte bien
changer d’air à l’issue de la prochaine saison, qui sera notamment
marquée par les Jeux Olympiques 2026 à Milan et Cortina d’Ampezzo.
Après avoir annoncé la nouvelle aux médias norvégiens, le Français
s’est expliqué plus en détails auprès de Nordic Magazine.
« Quand Johannes a annoncé sa retraite anticipée, j’ai réfléchi
davantage à mon futur et le mois d’avril a fait que j’ai un peu
plus pris le sujet à bras le corps. (…) Il y a une génération qui
s’en va, une autre qui arrive et il faut tout reprendre. Je ne veux
pas être là -dedans ! », a notamment expliqué le principal
intéressé.
Mazet: « Je suis
ouvert à tout »
« Les choses ne se décident pas toujours après la saison, ça se
décide souvent pendant la saison. Il se trame beaucoup de choses
sur le circuit, notamment dans la période après les Jeux, en mars.
Tout le monde va se précipiter ! Certains vont faire savoir avant
s’ils veulent partir ou pas. Moi, c’est déjà le cas ! Je vais
réfléchir à tout ça. Un retour en France ? Pour l’instant, je ne
veux pas en parler, a par la suite déclaré Mazet, à propos de son
avenir. Je veux respecter ceux avec qui je bosse actuellement. Pour
les discussions, on verra plus tard ! » Auprès des médias
norvégiens, ce dernier s’était montré un peu plus bavard.
« L’équipe de France ? Ce serait bien sûr intéressant qu’ils
appellent. Je suis ouvert à tout », avait notamment confié le
Français, auprès de la chaîne de télévision TV2. En quête d’un
projet jusqu’en 2030, date des JO dans les Alpes françaises, ce
dernier pourrait succéder à Jean-Pierre Amat ou à Jean-Paul
Giachino qui ne sont pour le moment pas sûrs de continuer après
2026.
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