Et de trois pour Grousset

Maxime Grousset était loin d’être rassasié. Ce jeudi, en
ouverture des championnats de France en petit bassin organisés à
Taverny, le natif de Nouméa s’était paré d’or à deux reprises sur
le 100m papillon puis sur le 100m quatre nages. Ce vendredi, il a
récidivé à l’occasion de la finale du 50m nage libre. A l’issue
d’une finale maîtrisée quasiment de bout en bout, le Calédonien
s’est imposé en 20’’81, validant par la même occasion son billet
pour les championnats d’Europe organisés à Lublin du 2 au 7
décembre prochains. Il a devancé l’Egyptien Youssef Ramaddan
(21’’27) et Nikita Baez (21’’34). Maxime Grousset a toutefois
confié que tout n’était pas parfait lors de cette course.

« Il y a eu pas mal d’erreurs. Je suis assez content de ce sur
quoi je me suis concentré, a-t-il confié au micro de beIN
Sports. J’ai l’impression d’avoir un peu plus de vitesse sur
les 25 premiers mètres, c’est ça qui m’a un peu manqué ce
(vendredi) matin. Derrière, je me fais un peu mal car je suis pile
dessus. Je pense que je perds un peu de temps sur cette touche.
J’aurais peut-être dû glisser sur l’autre bras. »

Ayant visiblement une marge de progression, le membre du club de
Clichy se montre ambitieux pour la suite. « J’aime beaucoup le 50m
nage libre, je prends beaucoup de plaisir à faire cette course,
a-t-il ajouté. Je vais me concentrer pour progresser encore et
peut-être aller chercher le titre de champion d’Europe. »

Gastaldello dominatrice, Hénique
pas qualifiée

Le deuxième temps fort de cette soirée a été la finale du 50m
papillon avec un duel au sommet entre Béryl Gastaldello et Mélanie
Hénique. Si la native d’Amiens a pris le meilleur départ, la
deuxième longueur n’a pas tourné en sa faveur. En effet, celle qui
a fait le choix de s’installer en Suède pour rejoindre le groupe
d’entraînement de Sarah Sjöström a baissé de pied quand Béryl
Gastaldello a maintenu son rythme. La sociétaire du club de
Montpellier s’est imposée en 25’’13, un temps nettement suffisant
pour lui permettre d’accrocher son billet pour la Pologne. Deuxième
en 25’’61, Mélanie Hénique manque les minima pour les championnats
d’Europe pour treize centièmes de seconde mais garde la possibilité
d’obtenir un billet comme « épreuve complémentaire ».

Un billet qu’Emile Vincent a su obtenir sur le 800m nage libre,
remportant la finale en 7’41’’52 devant la jeune pépite Sauveur
Christofini, qui échoue à 65 centièmes de la marque imposée par la
Fédération Française de natation (FFN). Grand favori lors de la
finale du 200m papillon, Clément Secchi a manqué le coche avec une
victoire en 2’05’’84, soit 33 centièmes au-delà du temps demandé
sur la distance. Giulia Rossi-Bene a dominé le 100m brasse en début
de programme. Mais, avec un temps de 1’07’’20, il lui a manqué
quasiment deux secondes pour espérer voir Lublin.

Tomac garde l’avantage sur
Ndoye-Brouard

Après avoir pris le meilleur sur Yohann Ndoye-Brouard ce jeudi à
l’occasion de la finale du 200m dos, Mewen Tomac avait
l’opportunité de confirmer sur la distance inférieure. Et la
hiérarchie n’a pas bougé. En effet, le membre du club de Caen a eu
le dernier mot en 50’’00 et valide son billet pour les championnats
d’Europe sur cette distance. « Je suis content, c’est un bon temps.
J’ai beaucoup travaillé les coulées et ça paye, a confié Mewen
Tomac au micro de beIN Sports après sa finale. Je me sens
très bien sous l’eau. Dans la nage, je cherche juste à me maintenir
et ça marche bien. Je craque sur les 25 derniers mètres mais, vu
comme on relâché, c’est normal. Je suis très satisfait. »

Pour Yohann Ndoye-Brouard, s’il y a une médaille d’argent, il
n’y a pas de qualification pour les championnats d’Europe. Bouclant
la distance en 50’’83, il manque le coche pour 23 centièmes de
seconde. Une déception que partage Antoine Viquerat sur le 200m
brasse. Vainqueur de la finale en 2’05’’84 devant Carl Aitkaci
(2’06’’05) et Antoine Marc (2’07’’32), le nageur du Racing Club de
France échoue face aux minima pour 33 centièmes. Camille Tissandié
a dominé le 400m quatre nages en 4’39’’43, à cinq secondes de la
qualification quand Marina Jehl échoue à 26 centièmes du billet
pour la Pologne lors de la finale du 200m nage libre qu’elle a
remporté en 1’55’’41.