Enorme scandale au Stade Toulousain

La section tennis du Stade
Toulousain est au cœur d’une enquête pour abus de biens sociaux et
abus de confiance et a été épinglé dans un rapport de la chambre
régionale des comptes.
Si le Stade Toulousain a bien débuté la nouvelle saison grâce Ã
sa victoire 34-24 à Clermont, l’institution haut-garonnaise en est
quitte pour une nouvelle affaire extra-sportive. A en croire
L’Equipe, le stade Toulousain tennis padel, placé en liquidation
judiciaire en 2024, est dans le viseur de la justice, le parquet de
Toulouse ayant décidé d’ouvrir une enquête pour banqueroute, abus
de biens sociaux et abus de confiance.
Le club a également été épinglé par la chambre régionale des
comptes d’Occitanie, cette dernière pointant du doigt la
« gestion personnelle et intéressée » Marc
Tiersonnier ,  président de l’association entre 2016 et 2024.
Ce dernier se serait ainsi grassement rémunéré avec pas moins de
600 000 euros de salaires et d’autres avantages, faisant fi
des statuts de l’association.
La gestion du club aurait été à l’avenant, notamment grâce à la
création de trois sociétés rendant son mode de fonctionnement
particulièrement opaque. Les enquêteurs peinent ainsi à comprendre
ce qu’il est advenu des 946 000 euros d’aides publiques
et 548 000 euros de dons privés versés au club entre 2019
et 2024.
Didier Lacroix éclaboussé
A l’instar de la Mairie de Toulouse, cette affaire éclabousse
également le Stade Toulousain et son président Didier Lacroix. Ce
dernier était en effet actionnaire à hauteur de 10% de la SARL Les
Raquettes, la société qui exploitait le bar-restaurant le John’s
Club, et a validé les rémunérations de Marc Tiersonnier.
« Les statuts de la SARL Les RAQUETTES ne comportent
aucune mention relative à la possibilité de rémunérer le gérant. De
surcroît, comme pour STATEN (la société en charge de la vente
d’articles de sport, de la location des terrains…), aucune instance
de gouvernance de l’association Stade Toulousain tennis n’a voté,
ni même validé, par écrit, la rémunération du
président », ont déploré les magistrats de la chambre
régionale des comptes d’Occitanie.
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