Enfin une bonne nouvelle pour Pinturault

Gravement blessé en janvier
dernier, Alexis Pinturault (34 ans) assure qu’il sera prêt pour
renouer avec la compétition dès le premier géant de la saison, le
26 octobre à Sölden. Avec évidemment déjà à l’esprit pour le double
champion du monde du combiné de de briller lors des JO de Milan
Cortina en février prochain.
Alexis Pinturault sera prêt le jour J. De retour sur les skis
après une longue absence due à un fracture du plateau tibial du
genou droit elle-même consécutive à une chute sur le super-G de
Kitzbühel fin janvier, le skieur de Courchevel sera de la partie
lors du premier rendez-vous de la saison en ce qui le concerne, Ã
savoir le géant de Sölden (Autriche), programmé le 26 octobre
prochain.
Le double champion du monde du combiné, refroidi par les
épreuves de vitesse, a en effet décidé de se concentrer sur la
spécialité – « une discipline beaucoup moins risquée – pour
son retour à la compétition (« avec les blessures, il a fallu
revoir les priorités, on va aller à l’essentiel ») et à l’aube
d’une retraite qui approche à grands pas. Et ce même si
« Pintu » pourrait s’offrir une saison supplémentaire
avant de raccrocher définitivement. « C’est ma dernière ou
avant-dernière saison, c’est certain », a confié le Savoyard
vendredi au micro de Vincent Moscato sur RMC Sport.
Pinturault : « En
tant que sportif, on n’a jamais à coeur de finir sur un lit
d’hôpital mais sur les deux pieds »
Sur ce même plateau, le vainqueur du gros globe de cristal d’il
y a quatre ans est revenu sur les raisons pour lesquelles il a
finalement décidé de poursuivre sa carrière, après avoir longuement
songé à tout arrêter après cette deuxième très grave blessure en un
an (NDLR : Il s’était fait les croisés en janvier 2024). La
perspective de disputer de derniers Jeux Olympiques, en février
prochain à Milan-Cortina, n’est évidemment pas étrangère à son
choix de continuer.
« Je n’ai jamais connu de Jeux Olympiques en France, enfin
en Europe (…) En plus mes derniers Jeux Olympiques, c’était Pékin,
donc dans un lieu clos pendant le Covid, donc très particulier. Et
en tant que sportif, on n’a jamais à coeur de finir sur un lit
d’hôpital mais sur les deux pieds (…) Il y a des choix de vie Ã
faire et il faut avoir la lucidité de faire ces choix-là  », a
expliqué Pinturault, avouant que cette médaille d’or olympique qui
est toujours le seul titre qui fait défaut à ce jour à son palmarès
avait joué également. « Bien sûr que cela a pesé dans la
balance ».
S’il se dit déjà presque prêt à se représenter dans un portillon
de départ en Coupe du monde – « physiquement, je me sens bien,
je n’ai plus de douleur et je n’ai plus besoin de compenser. Après
sur les skis, j’ai besoin de pratiquer encore un peu plus » –
alors qu’il ne compte pour le moment qu’une « vingtaine de
journées de ski » (« c’est important, mais pas
énorme »), le double médaillé de bronze sur le géant olympique
se fixe avant tout d’être parfaitement au point pour ces JO d’hiver
2026. « L’idée, c’est d’arriver avec un pic de forme en
février ». Avec à l’esprit d’enfin grimper sur le toit de
l’Olympe. Car les prochains Jeux, en France ou pas (« ce sera
chez moi »), il ne les disputera pas. Et il ne reviendra pas
sur sa décision.
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