Eliasch inquiet pour l’enneigement

Alors que les Jeux d’hiver 2026
seront lancés dans moins de deux mois, le président de la FIS Johan
Eliasch n’a pas caché son inquiétude quant à la préparation de
certains sites de compétition, notamment celui de
Livigno.
Tout n’est pas rose du côté de Milan et Cortina
d’Ampezzo. Le 6 février prochain, la vasque olympique sera
allumée alors que les compétitions auront démarré 48 heures
auparavant. Toutefois, alors que les préparatifs de l’événement
sont la dernière ligne droite, certains sites de compétition posent
problème. En marge des épreuves de Coupe du Monde de ski alpin
organisées à Val-d’Isère ce week-end, le président de la Fédération
Internationale de ski (FIS) Johan Eliasch a tiré la sonnette
d’alarme. « Tout n’est pas prêt », a-t-il affirmé
dans des propos relayés par l’AFP. Le dirigeant suédois
évoque notamment l’état du site de Livigno.
Eliasch critique envers le
gouvernement italien
Ce dernier, appelé à accueillir les épreuves de snowboard et de
ski freestyle, doit faire face à un enneigement insuffisant en
raison d’une production de neige artificielle défaillante. «
Le gouvernement italien et les régions qui organisent les
Jeux ont encore beaucoup de travail et elles doivent
accélérer », ajoute le patron de la FIS qui précise que sa
fédération « les appelle trois fois par jour, matin, midi et soir
». Au-delà de « ce problème de production de neige
», Johan Eliasch critique l’investissement financier du
gouvernement transalpin loin d’être à la hauteur dans un contexte
d’organisation de Jeux d’hiver, ce que le pays n’avait plus connu
depuis l’édition 2006 à Turin.
« Un plan B, un plan C, un plan D
» prévus si besoin
« Malheureusement, le gouvernement italien n’a pas
débloqué de fonds donc les organisateurs ont du mal à joindre les
deux bouts, ce qui est bien dommage, a-t-il souligné.
C’est inexplicable. Mais j’espère que ça ira. » Assurant malgré
tout avoir « un plan B, un plan C, un plan D », le dirigeant
suédois regrette « de se retrouver dans une situation dans
laquelle on n’aurait jamais dû se retrouver ». C’est donc
une course contre-la-montre qui est désormais lancée pour que tout
soit en ordre de marche en vue des Jeux d’hiver avec les travaux
d’un retenue collinaire destinée à alimenter les canons à neige
achevés seulement à la fin du mois de novembre et la mise en
service de ces derniers qui devait avoir lieu la semaine
passée.


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