Drame dans le biathlon, Laura Dahlmeier (31 ans) est décédée

Alors que des recherches avaient
été lancées après l’éboulement qui a emporté Laura Dahlmeier ce
lundi sur les pentes du Pic Laila, au Pakistan, l’entourage de
l’ancienne biathlète allemande a confirmé ce mercredi son
décès.
L’espoir laisse place aux larmes. Ce lundi, Laura Dahlmeier a
été victime d’un accident d’alpinisme alors qu’elle s’était
attaquée au Pic Laila. L’ancienne biathlète avait été prise dans un
éboulement auquel avait pu échapper sa partenaire dans cette
tentative. Cette dernière avait alors pu donner l’alerte mais un
hélicoptère n’avait pas pu atteindre la zone avant ce mardi. Un
survol durant lequel Laura Dahlmeier n’avait pas donné de signes de
vie.
Alors qu’une équipe internationale de secours a été mobilisée
pour essayer de retrouver celle qui s’était reconvertie dans le
secours en montagne et était une alpiniste chevronnée, ses proches
ont donné des nouvelles ce mercredi. Dans une déclaration transmise
à l’agence de presse DPA, ils ont confirmé la disparition
de l’ancienne championne olympique du sprint et de la poursuite Ã
PyeongChang en 2018. Quatre alpinistes et deux porteurs envoyés sur
zone face à l’incapacité de faire décoller des hélicoptères en
raison de mauvaises conditions métérologiques.
Dahlmeier était consciente des
risques
Une équipe qui n’a pas été en mesure d’intervenir pour sauver
Laura Dahlmeier. L’accident est intervenu sur une montagne du
Pakistan dont la difficulté est reconnue en raison des risques
élevés d’avalanche et des conditions météorologiques parfois
extrêmes. L’ancienne biathlète allemande s’est attaquée au Pic
Laila en était parfaitement consciente des risques associés à cette
expédition.
En effet, après sa carrière au plus haut niveau qui l’a vu
devenir la première à remporter cinq médailles d’or à l’occasion
d’une seule édition des championnats du monde, à Hochfilzen en
2017, Laura Dahlmeier était devenue guide de haute montagne avec un
diplôme d’Etat et faisait partie des services de secours en
montagne après avoir mis fin à sa carrière sportive en 2019.
Une activité qui lui permettait d’évoquer « l’humilité en
montagne » tout en prévenant des risques liés à la pratique de
l’alpinisme. « Quiconque monte haut doit savoir qu’il peut ne pas
revenir », avait-elle confié face à la presse. Des propos qui
prennent un tout autre sens après son décès.
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