Dopage: Un autre “cas Swiatek”

Quand on reparle de la trimétazidine. Cette substance interdite
pour ses vertus de modulateur métabolique avait coûté cher à Iga
Swiatek, suspendue un mois en fin de saison dernière suite à un
test hors-compétition qui s’était avéré positif. L’agence
internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) ayant estimé que
l’ancienne numéro 1 mondiale avait été contaminée de manière
non-intentionnelle, la Polonaise avait accepté une sanction –
clémente comme dans pareil cas de figure – d’un mois de suspension.
La jurisprudence Swiatek a fait des émules.

Ainsi, Frederico Ferreira Silva (30 ans) vient lui aussi de
faire les frais de ce médicament en vente libre dans certains pays,
dont la Pologne. En marge d’un tournoi ITF auquel il avait
participé en février dernier (NDLR : Ferreira Silva avait disputé
ce mois-ci le tournoi de Villa Real de Santo Antonio 1, sur ses
terres, qu’il avait d’ailleurs remporté mais aussi Villa Real de
Santo Antonio 2 ainsi que le tournoi de Faro), le Portugais avait
lui aussi été contrôlé positif à la TMZ. Comme pour Swiatek, l’ITIA
avait admis que la substance avait été ingérée dans le cadre d’un
médicament prescrit via une ordonnance réglementée. Et donc là
encore, que la contamination (à la mélatonine) n’était pas
volontaire. Au même titre que la championne polonaise l’année
dernière, l’actuel 234e au classement mondial a accepté d’être
suspendu un mois.

Ferreira Silva déjà de
retour sur les courts

« La clause d’absence de faute ou de négligence n’étant pas
applicable, car un avis de rappel avait déjà été émis par l’Agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) en raison d’une
contamination connue au TMZ d’un autre produit de la même marque.
Par conséquent, et conformément à d’autres cas similaires de
contamination de médicaments relevant du Code mondial antidopage,
l’ITIA a proposé à Silva une suspension d’un mois, que le joueur a
acceptée le 15 septembre 2025. »

Ce dernier a déjà retrouvé le circuit, dans la mesure où il a
purgé à travers les investigations et les contrôles une peine
supérieure à sa suspension. Mercredi dernier, cet habitué des
circuits inférieurs (ITF et Challenger) qui ne s’est plus aligné
sur un circuit ATP depuis mars 2024, à Estoril, où il s’était
arrêté dès son premier match en qualifications, perdu contre Lucas
Pouille, un an après avoir été tout près de décrocher son billet
pour Wimbledon (il avait buté au 3e tour des qualifications sur
l’Italien Arnaldi) s’était fait sortir au 2e tour du Challenger de
Lisbonne. Trois semaines plus tôt, lors de son dernier tournoi
avant Lisbonne, Ferreira Silva avait déjà quitté prématurément
(défaite au 2e tour également) le tournoi de Séville.