Dopage: Lazkano répond aux soupçons

Oier Lazkano lance la contre-attaque. Ce jeudi, l’Union Cycliste
Internationale (UCI) a annoncé la suspension à titre conservatoire
du coureur espagnol pour des « anomalies non-expliquées dans
son passeport biologique ». Des soupçons de dopage qui ont
déjà coûté cher au natif de Vitoria-Gasteiz.

En effet, l’équipe Red Bull-Bora-Hansgrohe a très vite annoncé
avoir mis fin à sa collaboration avec l’ancien champion d’Espagne
quand son ancien employeur, la formation Movistar, s’est
désolidarisé. Par l’intermédiaire de sa maison-mère Abarca Sports,
cette dernière a assuré qu’il est « hautement probable qu’une
substance ou méthode interdite ait été utilisée » mais
également qu’il est « improbable que les résultats du passeport
soient dus à une autre cause ».

Lazkano : « Je suis un sportif
propre »

Muet depuis le début de cette affaire, Oier Lazkano est
finalement sorti de son silence ce dimanche au travers d’un
communiqué de presse transmis au quotidien espagnol As
dans lequel il se défend de tout comportement suspect. « Je
n’ai jamais fait usage de substances dopantes ou de méthodes
interdites, affirme-t-il à cette occasion. Je suis un sportif
propre et une personne intègre. » Assurant vouloir faire
preuve de « détermination et transparence » pour «
défendre (son) nom et (sa) dignité professionnelle », le
coureur basque assure que sa carrière « a été construite sur
l’effort, le dévouement, l’honnêteté et un travail quotidien
». Un message dans lequel il assure avoir une pleine et
entière confiance « en la vérité et la justice sportive ».

Lazkano prêt à plaider sa
cause

Le coureur espagnol compte désormais faire la lumière sur cette
affaire « par tous les moyens nécessaires » afin de
convaincre de son innocence. Si cette affaire est désormais dans
les mains du Tribunal Antidopage de l’UCI, les précédents en la
matière ne plaident pas en la faveur d’Oier Lazkano. En effet,
l’exemple le plus récent reste celui du coureur français Franck
Bonnamour qui a récemment été suspendu pour une durée de quatre ans
pour, là-aussi, des anomalies au niveau du passeport biologique. Le
coureur espagnol est ainsi prévenu, son dossier devra être solide
pour échapper à une suspension, lui qui est désormais sans contrat
pour la saison prochaine.