Djokovic, l’aveu qui repousse la retraite

L’heure de la retraite a t-elle sonné pour Novak Djokovic ? A
priori, non. Le Serbe de 38 ans était l’invité lundi du World
Sports Summit Dubaï et il n’a pas échappé à la sempiternelle
question sur son futur dans la discipline. Jusqu’ici, sa position a
toujours été la même, à savoir qu’il continuerait pour une durée
indéterminée.

Sur la scène émirienne, le vainqueur de 24 titres du Grand
Chelem n’a pas bougé d’un iota. Il a évoqué les Jeux Olympiques de
Los Angeles 2028 comme un objectif mais pas une ligne d’arrivée.
« J’ai vraiment envie de continuer, a reconnu l’intéressé
dans des propos relayés par The National. Les Jeux Olympiques
de Los Angeles 2028 sont un peu une étoile directrice, mais
honnêtement, il n’y a pas de limite. Alors on verra. »

Novak Djokovic a terminé l’exercice 2025 à la 4ème place à l’ATP
avec 4830 points juste derrière Alexander Zverev (5160) mais devant
Félix Auger-Aliassime (4245). Un classement qui en dit long déjà
sur son état de forme mais également sur son talent indéniable
malgré le poids de l’âge et quelques blessures (cuisse, épaule).
Dernièrement, il avait dû déclarer forfait aux Finales ATP après un
souci à l’épaule. « J’aime taper dans la balle et j’aime la
compétition, a relancé Djokovic. Je disais aux gars avec
qui je parlais, des légendes du football, que tout repose sur la
passion et l’amour. Tant que vous sentez que vous jouez à un très
haut niveau et que votre corps tient le coup, alors pourquoi pas ?
Les gens aiment parler et spéculer sur la retraite. Mais au final,
j’ai le sentiment de contribuer encore à la croissance du tennis.
C’est un métier magnifique. »

Une saison 2026 déterminante
?

Vainqueur de deux tournois en 2025 (Genève, Athènes), finaliste
à Miami, le Serbe aux 101 titres en carrière ne veut pas s’arrêter
là. « J’ai aussi l’impression qu’il y a un changement dans le
tennis auquel je veux participer, Donc oui, je me sens encore bien.
Je suis prêt pour la suite. Les jeunes sont là. Bien sûr, ils sont
excellents. (Sinner et Alcaraz) incarnent la nouvelle grande
rivalité. J’adore voir les différentes générations arriver et
partir. Je suis toujours là, alors j’aime observer. »