Didier Deschamps, la grosse inquiétude

Alors que la France s’apprête Ã
lancer sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2026,
l’état de forme des Bleus n’est clairement pas optimal selon Didier
Deschamps.
L’équipe de France n’aura pas le droit à l’erreur dans son
groupe de qualification pour la Coupe du monde 2026. Les Bleus ont
en effet été placés dans une poule de quatre et le moindre faux-pas
pourrait se payer au prix fort dans la course à la première place,
la seule qui garantit de décrocher son billet pour le Mondial
américain.
Les hommes de Didier Deschamps devront donc tenir leur rang,
vendredi, en Pologne face à l’Ukraine, qui constitue sans doute
leur principal adversaire. Et ce alors que de l’aveu même du
sélectionneur tricolore, ses joueurs ne sont clairement pas dans
une forme optimale.
« Ils ne sont pas au maximum de leur forme, mais je le
savais, c’est logique, a-t-il ainsi confié auprès de
L’Equipe.  Ceux qui ont fini tard ne peuvent pas être Ã
100 %, parce qu’ils ont repris plus tard et il y a eu peu de
matches. » L’ancien milieu de terrain s’y attendait et avait
d’ailleurs prévenu ses joueurs.
Didier Deschamps doit s’adapter
« Quand ils font des saisons où ils jouent tout, même
les rencontres où ils pourraient un peu souffler, ils accumulent.
Et si tu fais un an comme ça, la deuxième année, tu
payes… », a-t-il expliqué, ajoutant : « Si
tu n’as pas récupéré, que tu joues tous les trois jours, que tu as
mal dormi, dis-le à ton coach. Il peut te faire souffler ou pas.
Mais essaie au moins d’échanger. Ça peut t’éviter de te blesser et
de rater les grosses échéances. »
Cette situation a inévitablement fait évoluer son métier de
sélectionneur. « Avant la Coupe du monde 2014, on a eu 28
jours pour se préparer. Plus les saisons passent, moins on a de
temps. Aujourd’hui, quand on a 15 jours pour préparer une grande
compétition, on dit merci. C’est pareil pour les
rassemblements : avant, on jouait le samedi et le mercredi, il
y avait une semaine pour préparer le match, a-t-il
souligné. Le mardi et mercredi, tu avais deux bonnes séances.
Et tu avais encore le jeudi, où tu pouvais travailler, en baissant
l’intensité, tout ce qui est coups de pied arrêtés… Là , le plus
souvent, on joue dès le jeudi alors que l’essentiel du groupe vient
de jouer le dimanche. Donc, lundi et mardi, le travail collectif,
tu oublies. Et mercredi, tu es en veille de
match…»  Â
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