Didier Deschamps, cet attaquant qui fait polémique
En plus du cas Corentin Tolisso,
il y a un autre choix de Didier Deschamps qui fait grincer des
dents pour la liste des Bleus du mois de novembre.
On ne changera sans doute pas Didier Deschamps. A l’approche de
la fin de son mandat, le sélectionneur reste fidèle à ses
principes. Et à ses hommes de confiance, aussi. C’est ce qui
explique certains choix pour la liste des Bleus du mois de
novembre, pour la fin des éliminatoires de la Coupe du monde
2026.
On notera ainsi les retours de Lucas Hernandez, N’Golo Kanté et
Randal Kolo Muani, des éléments que le sélectionneur connaît
parfaitement. Le cas Kanté est celui qui fait le plus parler, car
il y avait d’autres options à ce poste, comme Boubacar Kamara et
surtout Corentin Tolisso, l’éternel absent des listes de
« DD ». Mais il y a de quoi dire sur la
situation de Randal Kolo Muani.
Absent en septembre et octobre à cause d’un début de saison
perturbé par un transfert tardif et une blessure à la cuisse,
l’ancien Nantais est de retour chez les Bleus. Avec Tottenham, il
rejoue depuis six matches, pour un bilan de trois titularisations
et une passe décisive au sein d’une attaque en souffrance. Mais
Didier Deschamps connaît assez son Kolo Muani pour faire appel Ã
lui.
Deschamps s’explique pour Kolo Muani
« Il est là de par ce qu’il a fait, a justifié le
sélectionneur, jeudi, en conférence de presse. Il fait partie de
ce groupe depuis un bon moment (septembre 2022). Il n’a
pas toujours eu l’efficacité maximale, mais il a toujours un volume
de jeu, une capacité à jouer à plusieurs postes. À partir du moment
où il est opérationnel, ça me semble logique qu’il soit
là . »
Manifestement, cela ne plait pas à tout le monde. Selon
L’Equipe, la convocation de Kolo Muani « fait grincer des
dents dans l’entourage de certains concurrents au
poste ». On rappellera tout de même que les Bleus sont
actuellement privés d’Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et Désiré
Doué, tous blessés. Avec sa polyvalence et son vécu dans le groupe,
Kolo Muani devrait amener plus de solutions que de problèmes, selon
la logique de Didier Deschamps.
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