Detroit, c’est fou !

Detroit toujours plus impressionnant et désormais dans l’histoire. Pratiquement inarrêtables depuis le début de la saison – ils n’ont perdu que deux matchs sur les dix-sept qu’ils ont disputés pour le moment, à Chicago dès le premier match et un peu plus tard à domicile contre Cleveland – les Pistons n’en finissent plus de rouler sur la conférence Est. Et, naturellement, à force d’enchaîner les victoires, il fallait bien qu’il soit très rapidement question de record(s).

En poursuivant sa vertigineuse série lundi soir face aux Pacers sur le parquet d’Indianapolis (122-117), où ils se sont offert une 13e victoire d’affilée (!), Cade Cunningham et les intouchables comme incontestables leaders à l’Est – certes devant des Raptors qui carburent à plein régime eux aussi – ont égalé une marque que la franchise du Michigan avait uniquement établie à deux reprises depuis qu’elle est née : lors de la saison 1989-1990 puis en 2003-2004.

Les deux fois, l’équipe de l’époque avait elle aussi aligné treize succès. Et devinez quoi ? Ces deux années-là, Detroit avait été sacré champion.

Les Pistons peuvent encore remercier Cunningham

Ces Pistons qui marchent sur l’eau (et sur tous leurs adversaires ou presque) depuis la reprise sont encore très loin de la bague. Toutefois, les statistiques parlent pour eux. Et après avoir égalé lundi le record de la franchise, ces Pistons encore emmenés face aux Pacers par un Cunningham lui aussi injouable actuellement (24 points, 11 rebonds, 6 passes) peuvent désormais rêver de devenir la première équipe de Detroit à enchaîner quatorze victoires. Pour cela, il faudra que les joueurs de JB Bickerstaff s’imposent mercredi à Boston.

Cela ne fait évidemment pas peur au monstre du moment à l’Est, même si ce dernier a quelque peu tremblé lundi face à des Pacers pourtant bien mal en point cette saison sans Tyrese Haliburton et Myles Turner, parti à Milwaukee. A onze secondes de la fin, Bennedict Mathurin a d’ailleurs été tout près d’obliger Detroit à disputer une prolongation. Malheureusement pour les finalistes de la saison passée, le tir du Canadien n’a trouvé que le cercle.