Désiré Doué, la terrible malédiction

La soirée a tourné au cauchemar, mercredi, pour le PSG à
Lorient. Et pas seulement en raison du match nul concédé sur la
pelouse du Moustoir (1-1) au terme d’une prestation
particulièrement poussive. Si le staff parisien avait le masque à
l’issue de la rencontre, c’est plus en raison de la blessure de
Désiré Doué.

Alors qu’il était en passe d’être remplacé, l’ancien Rennais
s’est en effet effondré sur la pelouse à l’heure de jeu en se
tenant l’arrière de la cuisse droite après un débordement sur son
côté gauche et un centre. L’international tricolore a hurlé de
douleur et a dû être évacué du terrain sur une civière.

Et jeudi, les examens médicaux ont confirmé les craintes du camp
parisien. « Blessé lors du match face à Lorient, Désiré
Doué souffre d’une lésion musculaire de la cuisse droite et sera
indisponible quelques semaines. Un nouveau point sera fait après la
trêve internationale », a annoncé le club de la capitale,
jeudi. A en croire L’Equipe, le retour du natif d’Angers n’est pas
attendu avant la deuxième quinzaine de décembre.

Désiré Doué comme Kingsley Coman ou N’Golo Kanté

Cette absence longue durée est déjà la deuxième de Désiré Doué,
blessé au mollet avec l’équipe de France avec l’Ukraine. L’ailier
parisien avait déjà manqué six semaines avant de faire son retour,
mi-octobre contre Strasbourg. De quoi entretenir l’idée d’une
malédiction pour le meilleur joueur de la finale de la Ligue des
champions.

Désiré Doué, qui avait marqué un doublé et délivré une passe
décisive face à l’Inter Milan (5-0), rejoint en effet Kingsley
Coman, N’Golo Kanté, Thibaut Courtois, Rodri et Dani Carvajal, tous
longuement restés à l’infirmerie la saison suivante leur titre de
meilleur joueur de la finale de C1. Tandis que l’ancien Turinois
avait multiplié les lésions musculaires et que le joueur des Blues
avait souffert de blessures à l’aine et au genou, les trois
derniers ont chacun été victimes d’une rupture des ligaments
croisés d’un genou. Cette blessure à la cuisse de Désiré Doué
apparaît donc comme un moindre mal…