Deschamps avoue son malaise avant France-Ukraine !

Didier Deschamps a révélé son
malaise à l’approche du match France-Ukraine, programmé le 13
novembre.
Les Bleus seront bientôt fixés. Pour cette dernière trêve
internationale de l’année, l’équipe de France recevra l’Ukraine au
Parc des Princes avant de se déplacer en Azerbaïdjan, dans le cadre
des éliminatoires de la Coupe du monde. Ce jeudi,
Didier Deschamps a dévoilé la liste des 24 joueurs retenus pour ce
rassemblement.
Le premier match se jouera le jeudi 13 novembre, date
symbolique, dix ans jour pour jour après les attentats du 13
novembre 2015 qui ont fait 131 morts et plus de 400 blessés. Cette
date ravive également un mauvais souvenir pour les Bleus, qui
affrontaient alors l’Allemagne lors de ces événements tragiques au
Stade de France.
En conférence de presse ce jeudi pour annoncer sa liste,
Deschamps a évoqué cette date symbolique et a regretté de devoir
jouer un match ce jour-là , avec le souvenir de France-Allemagne
toujours en tête.« Au fond de moi, si on avait pu éviter de
jouer ce 13 novembre, ça aurait été bien. C’était possible ou pas,
je n’ai pas la réponse et ça ne dépend pas de moi », a-t-il
déclaré.
« Le devoir de mémoire doit être là  »
Plusieurs hommages sont prévus pour ce match, un devoir de
mémoire logique pour le sélectionneur des Bleus. « Sincèrement,
je ne me sens pas la force de parler de ce qu’il s’est passé par
rapport au respect que j’ai pour les familles qui ont souffert et
qui ont perdu des êtres chers, a poursuivi le sélectionneur. J’y
étais mais je n’ai pas envie (d’en parler). Mais le devoir de
mémoire doit être là et tout ce qui sera fait est important. Et il
y a un match de football à cette date-là , il est aussi très
important pour nous », a ajouté Deschamps.
La Fédération française de football profitera du match entre la
France et l’Ukraine pour organiser une commémoration particulière.
Une bannière sera notamment déployée pour mettre en avant « la paix
», révèle L’Équipe. À cette occasion, François Hollande,
président de la République au moment des faits, et Bernard
Cazeneuve, ministre de l’Intérieur à l’époque, ont été invités par
la FFF.


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