Démission dans plusieurs BED, le CEP ne panique pas
Pas moins de quatre présidents de Bureaux électoraux départementaux (BED) ont remis leur démission au CEP pour des raisons diverses ces derniers jours. La dernière démission en date est celle de Jonas Badette, président du BED du Sud. Pour le CEP, il n’y a pas lieu de paniquer. Ces démissions, selon le directeur exécutif du CEP, anticipent sur des changements que l’institution électorale allait apporter dans certains BEC et BED.
Jour J-11. Ce n’est plus qu’une question de jours avant le premier tour de la présidentielle, du tiers du Sénat et les élections législatives complémentaires. L’institution électorale maintient le cap sur le 9 octobre. Parallèlement, plusieurs présidents de BEC ont remis leur démission. Une situation qui inquiète. Mais pour le CEP, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Selon le directeur exécutif de l’institution électorale, des responsables de BED démissionnent pour anticiper sur leur révocation probable.
Au moment de cette interview, mardi soir avec Le Nouvelliste, Uder Antoine n’était pas en mesure de dire dans combien de BEC et BED le CEP a procédé à des changements. Selon lui, il n’y a pas eu trop de changements dans les départements du Nord-Ouest, du Nord-Est et de la Grand-Anse. Pour les autres départements, l’institution électorale a procédé à des changements ciblés à la suite des missions de terrain, a-t-il dit.
Ces changements opérés dans des BEC et des BED à travers tout le pays, a fait savoir le directeur exécutif du CEP, interviennent à la suite des demandes de plusieurs responsables de partis politiques.
Uder Antoine tenait à souligner que toutes les nouvelles nominations au niveau des BEC et des BED sont provisoires. Les nommés, a-t-il dit, pourront être confirmés à leur poste après le 9 octobre et aussi après « une évaluation objective » de leur performance. Ces gens, a-t-il précisé, devaient être nommés sur concours, mais faute de temps, le CEP a dû procéder de cette façon.
Le directeur exécutif du CEP a assuré que ces changements, à moins de 12 jours des élections, n’auraient aucune incidence sur le déroulement du scrutin le 9 octobre. Il a fait savoir que le CEP évite le plus que possible de remplacer tous les membres d’un BED ou d’un BEC, pour ne pas affecter le travail de ces instances du CEP.
Uder Antoine a affirmé que le CEP avance sans broncher vers le 9 octobre. La dernière étape, vers le jour J, a-t-il avancé, c’est la formation des membres de Bureaux de vote (MBV) les premier et deux octobre. « C’est la dernière grande activité du CEP… », a précisé le directeur exécutif du Conseil électoral provisoire. L’institution électorale veut s’assurer que les MBV, des éléments extrêmement importants dans la machine électorale, sont bien formés et à même de faire leur travail.
Robenson Geffrard source Le Nouvelliste