De Zerbi, une gestion castastrophique

Même si l’Olympique de Marseille se trouve toujours sur le
podium de la Ligue 1 après 27 journées,
sa mauvaise dynamique n’incite pas à
l’optimisme. Effectivement, le club phocéen demeure
sur quatre défaites en cinq matches, dont trois
consécutivement.

Selon Jérôme Rothen,
Roberto De Zerbi est le principal responsable
de cette situation. Le technicien italien ne peut pas se retrancher
seulement derrière le mental de ses joueurs qui serait trop
défaillant. La gestion de son groupe n’est pas assez maîtrisée.

« Quand la série de résultats n’est pas bonne, il n’y a
pas que cette raison. Il y a eu l’élimination en Coupe de France
contre Lille aux tirs au but, la défaite cata à Nice (2-0) avec un
non-match, rappelle le consultant sportif sur les ondes de
RMC. Il y aurait dû y avoir des interrogations de De Zerbi,
mais il a continué à faire confiance à la même équipe, avec le même
dispositif tactique. Mais quand tu connais les mêmes difficultés
contre le même genre d’équipes, ce n’est pas que
mental. »

De Zerbi, la punition n’est pas la solution

Après la défaite sur la pelouse du Stade de Reims, Roberto De
Zerbi a pris des décisions radicales. Le coach de 45 ans a convoqué
toute son équipe à La Commanderie afin d’y passer la nuit avant
d’annuler les deux jours de repos initialement prévus dans la
foulée.

Une méthode que ne cautionne pas l’ancien milieu gauche du PSG.
« Les punir à la Commanderie, ce n’est pas la
solution, s’insurge Rothen. Quand tu es joueur, tu sais
que tu n’as pas été bon, mais tu n’attends pas que l’on te tape sur
les doigts. Il y a une façon d’expliquer les choses. Il a eu cette
recette sur certains matchs, mais il doit aussi l’apporter sur le
plan tactique. Il balaie un peu trop en touche sur ces
aspects-là. »