Dax: Gufflet jette l’éponge

Benjamin Gufflet a décidé de prendre ses
responsabilités. Ce lundi, le Conseil de discipline du
rugby français a eu la main lourde avec l’US Dax. Après avoir déjà
subi un retrait de cinq points au classement de la Pro D2 en début
de saison, le club landais a été une nouvelle fois sanctionné pour
« non-respect des dispositions réglementaires et décisions de la
Commission de contrôle des Championnats professionnels » mais
également pour « incohérence et/ou invraisemblance du budget ».
Alors que ces sanctions mettent en péril le maintien du club à
l’issue de la saison, son président a annoncé ce mercredi
sa démission quelques heures avant l’Assemblée Générale
prévue ce mercredi.

Une décision qui « n’a pas été facile » à
prendre, selon Benjamin Gufflet dans un communiqué publié
par l’US Dax. « Elle est marquée par une profonde déception, mais
aussi par la lucidité, a-t-il ajouté. Depuis mon arrivée, j’ai
toujours agi avec une seule priorité : défendre l’intérêt du Club,
préserver son identité et lui offrir un avenir stable et ambitieux.
» Evoquant « un contexte souvent hostile autour du club »,
il assure être « fier du travail accompli dans le
développement du club et notamment de ses infrastructures, qui ont
vu naître un nouvel écrin à Dax ».

Gufflet garde des
regrets

L’ancien président du club met également en avant le fait que «
le club ait connu les qualifications en phase finale lors
de (sa) première saison en 2023-2024 suivi d’un beau maintien la
saison suivante ». Voulant se montrer « très lucide »,
Benjamin Gufflet regrette que ses « activités professionnelles et
(ses) problématiques personnelles actuelles l’ont trop souvent
empêché d’être plus présent et plus vigilant dans la gestion
quotidienne du club ». Ce qui lui fait conclure son message par : «
Je m’en excuse ». Les actionnaires du club vont
désormais devoir trouver un nouveau président pour guider le club
dans les mois à venir, qui s’annoncent sous tension sur le plan
sportif alors que l’US Dax n’a plus que deux points d’avance sur le
barragiste Mont-de-Marsan.