David Gaudu ouvert à tout

David Gaudu donne le ton. « Prendre du plaisir » sera
son mot d’ordre pour l’édition 2025 de la Vuelta, son
deuxième Grand Tour de l’année après le Giro. « Sur cette Vuelta,
j’ai envie de retrouver des sensations, de me faire plaisir, a
confié le leader de l’équipe Groupama-FDJ dans un entretien accordé
au site spécialisé Cyclism’Actu. Ça fait un moment que je
cours après ça, donc je suis vraiment content d’être ici. »

Après la huitième place en 2020 puis la sixième l’an passé, le
natif de Landivisiau va prendre part à son troisième Tour
d’Espagne, une épreuve qui sied à ses qualités. « C’est une
course que j’apprécie, avec des montées qui me conviennent
: ni trop punchy ni pour purs grimpeurs, souvent raides et assez
courtes, a-t-il ajouté. J’ai toujours aimé l’Espagne depuis que je
suis gamin, peut-être que ça joue. » Alors que sa reprise sur le
Tour de l’Ain a été marqué par des hauts et des bas, David Gaudu
assure qu’un échec sur les routes espagnoles n’est pas quelque
chose qu’il redoute.

Gaudu : « Cette Vuelta servira à
construire l’avenir »

« J’ai déjà connu des galères dans ma carrière, donc je
ne suis plus à ça près, a-t-il confié. Même si on ne les
aime pas, on sait les gérer. Et j’ai toujours réussi à rebondir
derrière les moments difficiles. » S’il assure que sa saison ne se
jouera pas sur cette Vuelta, il veut voir dans cette épreuve le
point de départ d’autre chose. « Je sais de quoi je suis
capable physiquement. J’ai gagné face à des cadors à Oman
cette année, sur une montée de quinze minutes, rappelle le Breton.
Et j’ai encore deux ans de contrat dans l’équipe. Cette Vuelta
servira à construire l’avenir, qu’elle soit réussie ou plus
difficile. »

A ses yeux, « revenir dans le Top 10 au général, ce
serait une belle réussite » tout en assurant qu’il ne fait
« pas une fixette sur le classement » alors que les premiers jours
en Italie seront loin d’être évidents. « L’objectif
principal, c’est une victoire d’étape avec l’équipe,
a-t-il conclu. On a un super collectif, mélange d’expérience et de
jeunes qui peuvent aller chercher leur première victoire pro. »
L’exemple de Stefan Küng, vainqueur du contre-la-montre final lors
de l’édition 2024 de l’épreuve, pourrait être une source de
motivation.