Madame Louis Dorvil Marie-Lamercie, responsable de l’entreprise Zénith Funéraires, a déclaré n’avoir reçu aucun chèque du Parquet
Des fonds publics ont été décaissés à des fins d’organisation de funérailles des détenus dont : un cheque émis en date du 15 novembre 2016 à l’ordre de Zénith Entreprise d’un montant de un million deux cent vingt –sept mille deux cents soixante-douze gourdes et soixante-treize centimes (1,227,272.73 HTG). Pourtant, Madame Louis Dorvil Marie-Lamercie, responsable de l’entreprise Zénith Funéraires, a déclaré n’avoir reçu aucun chèque du Parquet; mais que des sommes d’argent au comptant soit quarante à cinquante mille gourdes(40,000 à 50,000 HTG) à maintes reprises, pour organiser les funérailles. En outre, elle a déclare qu’en dépit des versements reçus, le Parquet a encore des dettes envers son entreprise.
Les chiffres de mortalité à la prison, sur les cinq (5) dernières années (2012-2017) illustrent une situation de gravité. Selon des rapports d’experts ayant travaillé sur le système carcéral haïtien, les chiffres avancés et vérifiés de décès de détenus dont les causes sont variables, totalisent un effectif de 436, pour l’ensemble des 5 dernières années et les deux premiers mois de 2017. Ces données combinent des moyennes mensuelles de décès de l’ordre de 8.58 en 2012, soit 103 décès pour toute l’année. En 2013, on enregistre une moyenne de 7.08 avec 85 décès pour toute l’année, soit une baisse de 12.45 %. Une relative augmentation de 8.67 de moyenne mensuelle est observée pour 2015, avec 104 décès pour toute l’année. Cette tendance se précise en 2016, avec une moyenne mensuelle de 9.42 décès pour 113 toute l’année, soit une hausse de 7.96 %. Pour le seul mois de janvier 2017, on enregistre 31 décès.
Pour les six (6) mois concernés par l’enquête, de septembre 2016 à février 2017, 44 cas de décès ont été enregistrés à la Prison Civile de Port-au-Prince, soit une moyenne mensuelle de 7.33.
De manière objective, en dépit d’une légère augmentation du nombre de décès, notamment pour les mois de décembre 2016 et janvier 2017, il n’y a pas lieu de parler de crise de décès à la Prison Civile de Port-au-Prince(PCPP), mais plutôt d’une médiatisation exacerbée de la part du Parquet de Port-au-Prince.
De plus, deux (2) remarques sont à produire : 1) Les chiffres relatifs aux funérailles ne correspondent pas tous à ceux des décès ; 2) des cadavres non identifiés ont été considérés comme provenant de la Prison Civile de Port-au-Prince (Voir Annexe du rapport d’étape). Ces informations ont été vérifiées et comparées aux données recueillies soit au Pénitencier National, soit à l’Entreprise Zénith Funéraires soit des autorités et responsables de la Direction de l’Administration Pénitentiaire.
En date du 15 juillet 2016, le Parquet de Port-au-Prince a contacté l’entreprise Zénith Funéraires pour assurer les funérailles des détenus décédés. Alors que le service social de la Prison Civile de Port-au-Prince n’a même pas été informe de la procédure mise en place par le Parquet, en dehors des normes en vigueur.
Des fonds publics ont été décaissés à des fins d’organisation de funérailles des détenus dont : un cheque émis en date du 15 novembre 2016 à l’ordre de Zénith Entreprise d’un montant de un million deux cent vingt –sept mille deux cents soixante-douze gourdes et soixante-treize centimes (1,227,272.73 HTG). Pourtant, Madame Louis Dorvil Marie-Lamercie, responsable de l’entreprise Zénith Funéraires, a déclaré n’avoir reçu aucun chèque du Parquet; mais que des sommes d’argent au comptant soit quarante à cinquante mille gourdes(40,000 à 50,000 HTG) à maintes reprises, pour organiser les funérailles. En outre, elle a déclare qu’en dépit des versements reçus, le Parquet a encore des dettes envers son entreprise.
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