Critiquée, Marion Rousse se lâche !

Marion Rousse est une directrice du Tour de France femmes
heureuse. Conséquence de l’immense succès remporté par l’édition
2025, marquée par les débuts fracassants de Pauline Ferrand-Prévot
sur la Grande Boucle. Alors qu’elle s’était donné trois ans pour
remporter l’épreuve, la championne olympique a survolé les débats
et succèdé à Katarzyna Niewiadoma au palmarès du Tour féminin.

L’ancienne coureuse, très proche de Pauline Ferrand-Prévot,
n’avait d’ailleurs pas caché son bonheur à l’arrivée de la huitième
étape, le samedi. Au point de prendre PFP dans ses bras et de
pleurer de joie. Une attitude qui lui avait valu de nombreuses
critiques, notamment sur les réseaux sociaux.

« Marion Rousse ne devrait pas être impartiale de par
sa responsabilité de directrice du Tour ? », « Vive la
neutralité », « Ce n’est pas réglo pour les autres
coureuses», « Pour une directrice du Tour, ce manque
d’impartialité la fout mal », « Quel cinéma. Imaginez
(Christian) Prudhomme enlacer Pogi », « En tant que directrice
du Tour, c’est un peu moyen et elle devrait se mesurer un
peu »… Telles sont quelques-unes des réactions qui
avaient fleuri après les marques d’effusion de la consultante de
France Télévisions.

Marion Rousse ne regrette rien

Interrogé par Le Télégramme, Marion Rousse est revenue
sur cet épisode. « On m’en a beaucoup parlé. D’ordinaire,
je suis quelqu’un qui arrive à mettre beaucoup de limites mais pas
là…, a-t-elle concédé, ne regrettant aucunement ce manque de
retenue. Avec le recul, je suis contente d’avoir craqué. Cela
traduisait aussi l’investissement que l’on a mis au service du
cyclisme féminin. Pendant l’événement, on s’est rendu compte que
quelque chose se passait et là, j’ai craqué avec Pauline. Je
l’apprécie énormément, je la connais depuis nos sept-huit ans, on a
commencé le vélo ensemble et se retrouver là, toutes les deux à
vivre ça. J’étais contente pour la femme, pour la sportive, pour la
championne, pour le sport féminin. Je l’ai dit. Il y aura un avant
et un après. »

L’ancienne championne de France a d’ailleurs redit tout le bien
qu’elle pensait de Pauline Ferrand-Prévot. « Elle a un
charisme, une aura, qui dépasse largement celle d’une sportive de
haut niveau. Elle est honnête aussi, elle est accessible, elle
touche les gens, a-t-elle lancé. Elle nous a fait vibrer
sur le Tour mais, souvenez-vous, elle a aussi connu plus difficile
durant sa carrière. Elle a connu des très hauts mais également des
très bas. Elle a voué sa vie au vélo. Elle avait déjà tout gagné
dans toutes les disciplines mais là, elle vient de remporter la
plus belle course du monde. Sincèrement, il n’y avait pas meilleur
modèle pour faire rêver les jeunes filles. »