Coupe arabe, le scandale dénoncé
La première phase de la Coupe
arabe actuellement jouée au Qatar a donné lieu à une grosse
polémique fatale à la Tunisie.
Le tirage au sort de la Coupe du
monde 2026 a accouché d’une affiche attendue entre
l’Algérie et l’Autriche. Pourquoi ? Parce ce que les Algériens
qui étaient en âge de supporter leur sélection nationale en 1982
gardent une dent contre des Autrichiens qui, de connivence avec
leurs homologues allemands, avaient contribué à l’élimination des
Fennecs aux portes du deuxième tour.
Deux nations s’arrangeant aux dépens d’une troisième, c’est
précisément le scénario qui semble avoir été observé ce week-end
dans le cadre de la Coupe arabe. Un piteux match nul et vierge
entre la Syrie et la Palestine ayant précipité l’éviction d’une
Tunisie pourtant victorieuse du Qatar dans le même temps (3-0).
Du point de vue des Aigles de Carthage, il ne fait aucun doute
que Syriens et Palestiniens, tous qualifiés pour les quarts de
finale du tournoi, n’ont pas joué le jeu des poules jusqu’au bout,
se contentant volontiers d’un partage des points synonyme de
troisième place éliminatoire pour la Tunisie.
Un manque d’intensité flagrant
Avec des expected goals limités à 0,21 et 0,13 sur l’ensemble du
match, il est vrai que les deux équipes concernées n’ont pas
franchement insisté pour marquer. En particulier dans une seconde
période sans relief ni intensité. Les images des 22 acteurs
célébrant ensemble au coup de sifflet final leur qualification
commune n’étant évidemment pas pour faire taire les soupçons.
Finaliste malheureuse face à l’Algérie il y a quatre ans, la
Tunisie, premier pays vainqueur de la Coupe arabe en 1963, ne
réalisera donc pas la passe de deux cette année. La Palestine en
quart de finale a rendez-vous avec l’Arabie saoudite. La Syrie de
son côté affrontera le Maroc sur la route des demies.
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