Coup de tonnerre pour la finale de la Coupe du monde féminine
La finale de la Coupe du monde
2025 entre l’Angleterre et le Canada, samedi à Twickenham, devrait
être un moment marquant dans l’histoire du rugby
féminin.
En France, la Coupe du monde féminine de rugby a permis aux
diffuseurs, TF1 et France Télévisions, de réaliser des records
d’audience pour cette discipline. En Angleterre, la compétition est
un joli succès populaire, qui va s’achever en apothéose avec une
finale dans l’écrin de Twickenham.
Les Red Roses, tombeuses de la France en demi-finale, seront au
rendez-vous devant leur public. Face au Canada, les Anglaises vont
tenter de décrocher leur deuxième sacre mondial, après celui
conquis en France en 2014.
A l’époque, il y avait environ 20 000 spectateurs au Stade
Jean-Bouin. Pour la finale de l’édition suivante, à Belfast, le
match s’était joué devant un peu moins de 18 000 spectateurs.
Samedi, on attend pas moins de 82 000 personnes dans le temps du
rugby anglais, ce qui en dit long sur l’évolution positive du rugby
féminin ces dernières années.
« Ce tournoi est différent en raison de la couverture
médiatique, du nombre de supporters qui nous soutiennent chaque
semaine, des messages de soutien que nous recevons quotidiennement
et du fait que nous jouions à domicile, en Angleterre,
explique la n°8 Alex Matthews, qui était déjà de l’aventure en
2014. Le soutien a atteint un niveau inégalé et il ne fera que
croître après la fin de cette Coupe du Monde. Nous remercions
chaleureusement les supporters pour leur soutien incroyable et nous
savons qu’ils nous encourageront haut et fort à l’Allianz Stadium
samedi. »
Un engouement spectaculaire en Angleterre
Même son de cloche pour Morwenna Talling, qui avait 12 ans lors
du sacre du XV de la Rose féminin en 2014. Elle sait qu’un parcours
réussi dans une telle compétition peut créer un vrai engouement, et
des vocations.
« Nous sommes désormais sous les projecteurs et avons
la responsabilité, en tant que Red Roses, d’inciter les jeunes
filles et garçons à s’intéresser à notre sport, qu’ils le regardent
ou qu’ils le pratiquent. Nous espérons que notre sport continuera
de gagner en notoriété après cette Coupe du monde. »
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