comment l’Europe entend contourner le veto hongrois

Un partenaire gênant que l’Union européenne entend bien écarter. Comme l’évoque Bloomberg, mardi 25 avril, la Hongrie est dans le viseur de l’UE, qui réfléchit aux moyens d’étendre ses sanctions contre la Russie, sans pour autant avoir besoin du soutien des 27 États membres. En effet, les sanctions actuelles nécessitent une décision unanime. Une donnée cruciale, puisque le Premier ministre hongrois Viktor Orban est un allié de Vladimir Poutine, dont il estime qu’il n’est pas une menace pour l’UE, et qu’il est donc à même de bloquer ces potentielles sanctions.
Les sanctions contre le Kremlin sont renouvelées tous les six mois, la prochaine échéance étant juillet prochain. La Hongrie a déjà menacé de mettre son veto à ces mesures, comme elle l’a déjà fait par le passé. La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, envisage donc de transformer ces sanctions en mesures commerciales.
À LIRE AUSSI « Un club de perdants va-t-en-guerre » : le conseiller d’Orban se lâche contre MacronCe qui ne pourrait être qu’une question de sémantique ne l’est pas tellement : les mesures commerciales ne requièrent généralement pas l’unanimité, mais seulement la majorité.
L’UE et les États-Unis fermes sur les sanctions
Une autre possibilité pourrait être étudiée : une coalition d’États membres volontaires reproduirait les sanctions au niveau national. Les mesures de l’UE contre la Russie comprennent des restrictions à l’exportation, notamment sur les technologies présentes dans […] Lire la suite
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