8 September 2025 16:33

Christian Karembeu, l’inquiétante disparition

Malgré la victoire des Bleus face
au Brésil, le 12 juillet 1998, Christian Karembeu en a été quitte
pour un grand moment d’angoisse.

Sorti prématurément, quatre jours plus tôt, lors de la
demi-finale face à la Croatie suite à un mauvais coup reçu dès les
premières minutes du match lors d’un duel avec son coéquipier au
Real Madrid Davor Suker, Christian Karembeu était finalement
pleinement rétabli, le 12 juillet 1998, au moment d’affronter le
Brésil. A tel point qu’il fut titularisé au milieu de terrain aux
côtés de Didier Deschamps et Emmanuel Petit.

En tribunes, s’étaient installées sa compagne Adriana
Sklenarikova, qui allait devenir Adriana Karembeu six mois plus
tard, mais également toute sa famille venue de Nouvelle-Calédonie.
Présentes au Stade de France, sa mère et sa tante n’ont toutefois
visiblement pas été passionnées par cette finale pourtant
historique.

« Quand elles ont vu qu’on gagnait 2-0, elle se sont
dit : ‘OK, le fiston a gagné, c’est bon, on peut
partir. » Pour elles, c’était bon, elles m’avaient vu, on
avait gagné. Et elles avaient envie d’un thé. Parce que c’est ça,
la vraie vie, les petites choses,
a ainsi raconté l’ancien
Nantais dans les colonnes de So Foot. Et elles, elles n’ont pas
changé, même si elles se retrouvent dans un grand stade et même si
c’est la finale de la Coupe du monde. Donc elles sortent. Le
problème, c’est qu’avec la liesse de la victoire, on ne les
retrouve plus. Elles sont portées disparues ! »

Christian Karembeu a été vite rassuré

« Heureusement, il y avait déjà les téléphones. Je suis
dans le bus pour rentrer à Clairefontaine, tout le monde chante, et
je vois un numéro qui tente de me joindre trois fois. Mais comme je
ne le connais pas, je ne décroche pas,
a-t-il poursuivi.
Quelques minutes plus tard, mon frère m’appelle: ‘Ecoute, on a
perdu maman !’, ‘Pardon ?’ Je ne peux même pas y
retourner, je suis dans le bus, il y a l’escorte et tout… Je me
dis: ‘Mais qui vais-je appeler ? La police ?’
« 

Mais le Kanak a finalement été vite rassuré. « Et là,
je reçois un appel d’un numéro inconnu. Je décroche,
a-t-il
expliqué. ‘Bonjour, vous êtes bien Monsieur Karembeu ? Je
suis le patron d’un café à Saint-Denis. Il y a votre mère qui… Mais
vous êtes bien Karembeu ? – Bah oui, c’est bien Christian
Karembeu ! – Ahhhh, félicitations !’, il me fait :
‘Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de votre mère. Toute la famille
est bienvenue !’ »

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