« C’est une situation très difficile »

Pensionnaire de la franchise des
New York Knicks, le Français Guerschon Yabusele est en manque de
temps de jeu. Il s’en est confié après de la presse.
Guerschon Yabusele avait des choses à dire. Ce samedi soir, dans
le cadre de la NBA Cup, le Français a participé à la qualification
en finale de sa franchise des Knicks de New York, qui a battu le
Magic d’Orlando (120-132). Le Tricolore n’a toutefois pas vraiment
eu le temps de s’exprimer sur le parquet, lui qui termine avec 2
rebonds pour seulement 3 petites minutes de jeu. Une situation qui
se répète pour le capitaine de l’équipe de France qui, après une
belle saison à Philadelphie, était arrivé à New York lors du mois
de juillet dernier, alors qu’il était agent libre, pour deux
saisons et 12 millions de dollars. Depuis, Yabusele peine à se
faire une place.
Après cette rencontre de samedi soir, le Français a évoqué,
auprès du site internet spécialisé Basket USA, son début
de saison : « C’est compliqué pour moi. Je ne sais pas trop
comment l’expliquer. Situations différentes, un effectif plus
fourni. Je ne sais pas trop non plus comment vous l’expliquer. Je
n’ai pas trop de réponses de mon côté non plus. J’essaie de
continuer à bosser. Il n’y a que ça que je peux contrôler.
Continuer à bosser. Que ce soit sur le terrain ou même en salle de
muscu, les trucs comme ça. J’essaie de rester en forme et d’être
prêt quand on appelle mon nom. »
Yabusele : « Essayer de ne
pas me poser des questions »
Le Tricolore a ensuite poursuivi : « Pour être transparent,
vu nos performances, je préfère juste suivre, continuer. Essayer de
ne pas me poser des questions. On verra quand la saison sera
terminée ou quoi, pour répondre à ce genre de questions. Pour
l’instant, on gagne. Ce serait un peu égoïste de ne penser qu’à
moi, on est dans un bon groupe qui marche, qui fonctionne.
Forcément, c’est frustrant. Je suis un compétiteur. La compétition
pour moi, c’est plus que tout. Je l’ai déjà dit. Forcément, il y en
a qui regardent et qui se disent, en le connaissant, que c’est une
situation très difficile. Et ils ont raison. C’est une situation
très difficile. (…) »


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