3 November 2025 14:03

C’est terrible pour le Racing 92

Patrice Collazo n’a pas mâché ses
mots après la gifle reçue dimanche soir par son équipe sur la
pelouse de La Rochelle (33-6) en clôture de la 9e journée de Top
14. L’entraîneur du Racing 92 estime tout simplement que les
Rochelais ont été supérieurs à ses joueurs, en particulier en
première mi-temps.

Il y a des défaites qui fâchent les entraîneurs, et certaines
qui les rendent fou. La claque reçue par le Racing 92 à La Rochelle
(33-6), dimanche dans le dernier match au programme de la 9e
journée, fait partie de la seconde catégorie. C’est en effet un
Patrice Collazo très remonté qui est venu reconnaître après la
déroute de son équipe combien il avait du mal à digérer d’avoir vu
ses joueurs subir autant la domination des Rochelais au cours de
cette rencontre, et en particulier après la pause.

« On ne va pas y passer deux heures. On a manqué de
précision sur la première mi-temps. À partir de là, on est tombés
sur une défense super agressive. Eux arrivent à générer beaucoup
d’énergie, à se connecter avec le public. On n’arrive pas à mettre
la main sur le ballon, on fait beaucoup d’en-avant, on n’a pas des
rucks assez rapides et ça fait qu’on tape dans le mur, même si par
moments on avance », peste l’entraîneur du Racing 92, qui
déplorait notamment devant la presse lors de ces propos relayés par
Midi Olympique le « manque de vécu collectif »
comme de connexion de sa formation.

Collazo : « Le
premier match où il n’y a pas de
progression »

« Face à des mecs qui jouent ensemble – vous prenez la
charnière, vous prenez le paquet d’avants – il y a un collectif, il
y a une expérience collective qui ne s’achète pas. Nous, on ne l’a
pas. Dès qu’on n’arrive pas à générer une énergie collective
positive, ça peut vite se dérégler, ça peut vite devenir poussif.
Et ça se retourne surtout contre nous. » L’analyse de l’ancien
manager de Montpellier est glaciale. Pour le Varois, les Racingmen
ne peuvent pas rivaliser actuellement avec certains adversaires,
dont La Rochelle fait partie. « Contre des équipes qui sont en
place, comme La Rochelle, qui sont denses, qui ferraillent, qui
sont solides sur les bases, on ne peut pas espérer plus. »

Paradoxalement, cela rassurerait toutefois presque un Collazo
estimant que ce match fera date. « C’est le premier match où
il n’y a pas de progression. Dans tous les matchs qu’on a faits, il
y a toujours eu une progression. Et ce soir, il n’y en a pas. Il
n’y en a pas parce que La Rochelle nous a été supérieure,
surtout. » Espérons pour le technicien qu’il n’aura pas à
dresser le même constat le 22 novembre prochain après la venue de
Bayonne.

Author