“C’est bien trop tôt”, Verstappen n’a pas compris

Dans une interview de fin de
saison à Viaplay, Max Verstappen est revenu sur le rapide limogeage
de Liam Lawson, qui était son coéquipier en début de saison chez
Red Bull.
Il y a un an, Red Bull annonçait en grande pompe la promotion de
Liam Lawson en tant que pilote titulaire en 2025 aux côtés de Max
Verstappen, quelques semaines après le limogeage de Sergio Perez.
Le Néo-Zélandais de 23 ans venait alors d’inscrire 4 points en 6
Grands Prix au sein de l’écurie-satellite Racing Bulls, où il avait
remplacé Daniel Ricciardo.
Mais après un abandon en Australie et une 12e place en Chine,
Liam Lawson avait été prié de retourner chez Racing Bulls et Yuki
Tsunoda (25 ans) a fait le chemin inverse. Un choix qui ne s’est
pas avéré payant, puisque le Japonais a rapporté 33 points (aucun
podium, sept places dans le Top 10) à Red Bull, contre 421 à son
glorieux coéquipier.
Verstappen : « Deux courses,
c’est bien trop tôt pour prendre une décision »
Dans son interview de fin de saison à Viaplay, Max
Verstappen est revenu sur cette décision de se séparer rapidement
de Lawson, affirmant qu’elle n’avait probablement pas d’intérêt. «
Deux courses pour un coéquipier, évidemment je n’étais pas d’accord
avec ça à l’époque. Parce qu’au final, quelqu’un renonce à sa
chance… oui, alors vous gâchez (cette chance) dans une équipe de
haut niveau. Je dois dire que Liam a bien performé chez Racing
Bulls (38pts marqués, ndlr). On aurait pu aussi dire : « Laisse
tomber, je m’en fiche », mais deux courses, c’est bien trop tôt
pour prendre une décision. »
2026, le bon moment pour changer
?
Alors qu’il aura la saison prochaine Isack Hadjar comme
coéquipier, puisque Red Bull a souhaité une nouvelle fois changer
de pilote n°2, Verstappen estime cette fois que c’était le bon
moment. « Oui, c’est très différent, bien sûr. Nouvelle voiture,
nouvelle réglementation, donc à cet égard, je pense que c’est le
bon moment pour prendre la relève. »
Le Néerlandais prévient toutefois : « Si j’étais moi-même le
patron de l’équipe, je désignerais toujours un numéro un et un
numéro deux clairement identifiés. Mais bien sûr, un numéro deux
qui marque encore suffisamment de points pour prétendre au titre
des constructeurs. Mais un numéro un et un numéro deux
incontestables. » Le jeune Français sera n°2 et devra tenir son
rang.


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