Catastrophe pour le basket féminin

Ce n’est pas le résultat qui était attendu. Après une défaite
par la plus petite des marges face à l’Espagne en demi-finale, les
Bleues n’ont pas été en mesure d’aller chercher un podium à
l’occasion de l’Euro féminin 2025 avec une défaite lourde contre
l’Italie. Terminer à la quatrième place est loin de ce qu’espérait
la Fédération Française de basketball (FFBB) et son Directeur
Technique National (DTN) Alain Contensoux.

« On est extrêmement déçus. Les objectifs de la fédération,
quand on est dans une compétition internationale, c’est toujours de
viser le podium, a-t-il affirmé dans des propos recueillis par le
quotidien L’Equipe. Là, on n’y est pas. Donc évidemment,
c’est une très très grosse déception pour le groupe, pour le staff,
pour les joueuses, pour le basket féminin français. »

N’hésitant pas à parler d’un « échec » pour les joueuses de
Jean-Aimé Toupane, le DTN espère voir les Bleues repartir de
l’avant, notamment en vue des qualifications pour la prochaine
Coupe du Monde.

Contensoux : « A nous de
travailler »

« On apprend beaucoup plus quand on perd que quand on gagne,
a-t-il ajouté. On va évidemment chercher à rebondir, on va être sur
une analyse sans concession de notre préparation, de la manière
dont on est arrivés ici, avec ce groupe. » Alors que des joueuses
comme Marine Johannès, Gabby Williams ou Madeleine Malonga n’ont pu
faire le déplacement en raison du championnat WNBA, Alain
Contensoux évoque la nécessité de « s’adapter à de nouvelles donnes
» mais également de prendre « tous les facteurs en considération ».
Malgré cela, il évoque « un réservoir important en France » qui a
offert à Jean-Aimé Toupane « un très bon groupe » pour ce
championnat d’Europe.

« Il faut simplement qu’on analyse cette situation et qu’on
reparte pour de nouvelles victoires, ajoute-t-il. On prendra
vraiment en considération tous les aspects. » Quant à l’avenir du
sélectionneur national, le DTN assure que Jean-Aimé Toupane « a
fait un très bon travail » et reste sur une médaille d’argent
olympique l’an passé à Paris. « On verra encore une fois au calme
toutes les décisions qu’on doit prendre, tout ce qu’on doit
modifier, apporter et nous adapter encore une fois à des
préparations qui ne sont plus celles qu’on a connues par le passé,
affirme-t-il pour conclure. Peut-être qu’on ne l’a pas fait assez
bien. A nous de travailler. »