Carloz Alcaraz, clap de fin annoncé !

C’est un petit séisme sur le circuit ATP. Carlos Alcaraz, le n°1
mondial, a annoncé la fin de sa collaboration avec son entraîneur
Juan Carlos Ferrero. L’ancien vainqueur de Roland-Garros s’occupait
du prodige murcien depuis septembre 2018, quand
« Carlitos » n’avait alors que 15 ans.

« Il m’est très difficile d’écrire ce message… Après
plus de sept ans passés ensemble, Juanki et moi avons décidé de
mettre fin à notre collaboration en tant qu’entraîneur et
joueur », écrit Alcaraz ce mercredi sur les réseaux
sociaux.

« Merci d’avoir fait de mes rêves d’enfant une réalité.
Nous avons commencé cette aventure quand j’étais tout petit, et tu
m’as accompagnée dans une incroyable aventure, sur et en dehors du
terrain. J’ai adoré chaque instant passé avec toi. Nous avons
atteint le sommet, et je pense que si nos parcours sportifs
devaient se séparer, ce devrait être de là-haut. De cet endroit que
nous avons toujours visé et auquel nous avons toujours
aspiré. »

Alcaraz et Ferrero se quittent au sommet

« Tant de souvenirs me reviennent en mémoire qu’en
choisir un seul serait injuste. Tu m’as aidée à grandir en tant
qu’athlète, mais surtout, en tant que personne. Et quelque chose
que j’apprécie énormément : j’ai adoré chaque instant. C’est ce que
je chérirai, le chemin parcouru ensemble. »

« Une période de changement s’annonce pour nous deux,
porteuse de nouvelles aventures et de nouveaux projets. Mais je
suis certain que nous y ferons face avec brio, en donnant le
meilleur de nous-mêmes, comme toujours. Toujours unis. Je vous
souhaite sincèrement le meilleur pour tout ce que l’avenir vous
réserve. Je trouve du réconfort à savoir que nous avons tout donné,
que nous avons tout mis en œuvre pour nous
entraider. »

Avec Ferrero à ses côtés, Alcaraz a remporté 26 titres, dont six
tournois du Grand Chelem. Il termine une nouvelle fois la saison à
la première place du classement ATP, et Ferrero, pour la deuxième
fois après 2022, a été nommé coach de l’année (en compagnie de
Samuel López). C’est ce qu’on appelle finir au sommet.