14 November 2025 15:09

Cadillac ne veut pas être en retard

Alors que l’écurie Cadillac a
effectué ce jeudi une séance d’essais avec la Ferrari utilisée lors
de la saison 2023 et Sergio Pérez au volant, son patron a récemment
assuré tout faire pour que tout soit en place à temps pour les
essais de pré-saison.

Il y avait de l’activité ce jeudi à Imola.
Alors que le paddock de la Formule 1 se tourne vers Las Vegas, une
monoplace noire a limé le bitume de l’Autodromo Enzo et Dino
Ferrari. Il ne s’agissait pas d’essais secrets mais plutôt
d’une répétition générale pour Cadillac
, qui fera son
entrée sur la grille de départ en mars prochain lors de la première
manche de la saison 2026 organisée à Melbourne. En effet, l’écurie
américaine a loué une Ferrari SF-23 pour permettre à Sergio Pérez
de reprendre ses marques au volant d’une monoplace et aux
mécaniciens de la future formation de s’entraîner dans des
conditions aussi proches que possible de la réalité d’un week-end
de course. Pour voir en piste la véritable monoplace préparée
depuis des mois par Cadillac, qui sera propulsée par le moteur
Ferrari avant l’arrivée du bloc General Motors d’ici la fin de la
décennie, il faudra attendre le début de l’année
2026
.

Lowdon : « Le temps est l’ennemi
»

En tout cas, c’est l’espoir affirmé par son patron Graeme Lowdon
le week-end dernier en marge du Grand Prix du Brésil. «
Tout se déroule comme prévu, a affirmé l’ancien
directeur de l’écurie Manor. En fait, nous allons démarrer le
moteur pour la première fois dans moins de 50 jours, et la
voiture va rouler pour la première fois en janvier l’année
prochaine
. » L’objectif est d’avoir une monoplace
absolument prête pour les premiers essais de pré-saison, organisé à
Barcelone à la fin du mois de janvier. Malgré tout, le dirigeant
britannique a concédé que « le temps est l’ennemi dans un
projet comme celui-ci
» avec la date limite fixée au 6
mars 2026 pour les premiers essais du Grand Prix d’Australie qui ne
pourra pas bouger. Malgré tout, le fait de lancer ce nouveau projet
au même moment qu’une réglementation technique fondamentalement
nouvelle n’a pas que des inconvénients.

Lowdon : « Personne ne sait où il
va se situer »

« Pour 2026, personne ne sait qui va être
rapide
, a-t-il lancé. Le désavantage est que nous n’avons
pas de point de référence clair. Mais bon, c’est le sport et c’est
ce qui maintient l’intérêt des fans. L’avantage pour nous, c’est
qu’avec ce changement réglementaire majeur, toutes les
équipes font face à un nouveau défi, y compris la nôtre. Personne
ne sait où il va se situer
. » Mais, avant de mettre sur la
piste une monoplace à même de jouer les premiers rôles contre des
formations rompues à l’exercice depuis de longues années, la patron
de l’écurie Cadillac veut « faire en sorte que l’équipe fonctionne
correctement » le plus rapidement possible. Ce qui lui fait
conclure que « c’est un avantage d’arriver lors d’un
changement de règles
». Une remise à zéro de la hiérarchie
qui se fera donc avec 22 monoplaces sur la grille de départ et deux
pilotes à l’expérience riche pour lancer cette nouvelle
histoire.

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