« Ca va être difficile de refaire aussi bien… »

C’est presque du caviar que les joueurs du Racing 92 ont offert
dimanche soir à leurs supporters en corrigeant chez eux (44-32) une
équipe de Bordeaux-Bègles qui a explosé en vol dès les premières
minutes (34-8). Léo Carbonneau, interrogé ensuite par nos confrères
de L’Equipe, avait le premier conscience que les
Racingmen, après pareil exploit, seraient désormais attendus au
tournant.

« Cela va être difficile de refaire aussi bien », se
marre le jeune demi de mêlée arrivé de Brive à l’intersaison en
évoquant le début de match canon de Max Spring, auteur de trois des
cinq essais de son équipe face aux Girondins, et de ses
coéquipiers, déchaînés dès l’engagement.

« Je suis fier de notre première mi-temps et du début de
deuxième que nous avons fait. On recevait les champions d’Europe,
donc on avait un peu de pression, mais on a su entamer le match par
le bon bout et on a mis les ingrédients qu’il fallait pour gagner
le match », appréciait ensuite sur Canal Plus le
jeune ailier international, logiquement élu homme de cet ultime
rendez-vous de la 2e journée de Top 14 et ravi de la copie rendue
par cette charnière qui avait fait tant parler, pour associer deux
joueurs (Carbonneau et Ugo Seunes) qui évoluaient encore en Pro D2
lors du dernier exercice.

Seunes : « Quand on
voit les fusée que l’on a… »

« Cela me plaît, même beaucoup. On a beaucoup parlé pendant
toute la semaine des mecs qui sont partis du club et je crois
qu’ils ont répondu d’une manière formidable ce soir (dimanche). Ils
ont beaucoup de caractère et ça fait plaisir qu’ils s’épanouissent
dans l’équipe. »

L’ancien numéro 10 d’Aurillac (Seunes) évolue déjà sans complexe
au cœur de cette élite qu’il découvre. Cela n’empêche pas le
néophyte d’être encore impressionné, sans forcément réaliser
encore. « Que ce soit devant ou derrière, il y a des joueurs
incroyables à côté. Quand on voit les fusées que l’on a, c’est
facile de jouer et de leur donner des ballons. » Comme ses
partenaires, des matchs comme dimanche soir, l’ancien joueur de
Blagnac ne demande qu’à en vivre tous les week-ends.