“Ça me met en colère”, une star du peloton se lâche sur Pogacar

Un vainqueur du Tour de France a
fait part de sa frustration au moment d’évoquer la surdomination de
l’ogre slovène, Tadej Pogacar.
Comme l’année dernière,
Tadej Pogacar a écœuré la concurrence en 2025. Auteur
d’une nouvelle saison monstrueuse, le Slovène a remporté son
quatrième Tour de France cet été, avec une facilité déconcertante.
Mais ce n’est pas tout…
Impressionnant sur tous les terrains, le Slovène de 27 ans a
terminé l’année 2025 avec 20 victoires au compteur – 5 de moins
qu’en 2024. Il a notamment levé les bras sur Trois Monuments (Tour
des Flandres, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie), s’adjugeant
aussi la course en ligne des championnats du monde et d’Europe ou
encore le Critérium du Dauphiné.
Une domination sans partage qui fait grincer des dents au sein
du peloton. Elle génère surtout beaucoup de frustration chez ses
concurrents, à l’instar d’Egan Bernal. « Il (Pogacar) est
d’un autre niveau », a d’abord reconnu le vainqueur de la
Grande Boucle en 2019 lors de l’émission colombienne Despierta
Win.
Bernal sur Pogacar: « Il nous fait souvent passer pour des
nuls »
« Quand on court contre lui, il nous fait souvent
passer pour des nuls. Ça me met en colère, on se donne à fond, et
lui, il file comme si de rien n’était », a ensuite
déploré le coureur colombien, victime d’un terrible accident en
2022 qui l’a fait rentrer dans le rang.
Malgré ce sentiment de frustration, voire d’agacement, que
génère le leader d’UAE-Emirates, Egan Bernal a conscience d’être
face à un phénomène intergénérationnel. Ce qui suscite aussi chez
lui de l’admiration. « C’est génial de courir contre lui,
il nous pousse à nous surpasser, a-t-il admis. C’est super
de voir l’ère Pogacar. »
De retour à un très bon niveau, le grimpeur d’INEOS Grenadiers
entend bien revenir sur le devant de la scène et réduire l’écart
avec « Pogi ». « Cette année, j’ai eu
l’impression de retrouver mon niveau, je me sentais plus fort,
a-t-il assuré. Je me sens différent, je crois toujours qu’un
jour je pourrai gagner à nouveau. »


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