Bonne nouvelle pour le Stade Toulousain

Le Stade Toulousain s’apprête à recevoir le Stade Rochelais, ce
dimanche 28 décembre (21h05), en clôture de la 13e journée de Top
14. Un rendez-vous capital pour les Rouge et Noir, désireux de se
relancer après le retrait de deux points dans le dossier Melvyn
Jaminet. Solides au Stadium, les Toulousains, repassés deuxièmes au
classement, restent redoutables à domicile.

Pour cette affiche, Cyril Baille fait son retour dans le XV de
départ. Freiné par une blessure à la cheville, le pilier gauche a
traversé une première moitié de saison compliquée. Absent des tests
automnaux avec le XV de France, il n’a été titularisé qu’une seule
fois, le 20 septembre à Montpellier, pour seulement cinq
apparitions toutes compétitions confondues.

Une titularisation vécue comme « un joli cadeau de Noël
», selon ses mots en conférence de presse, rapportés par
RMC. L’occasion pour l’international français de retrouver
le Stadium lors de l’un des matchs phares du Boxing Day, sans la
moindre appréhension. « Je suis content. Après plus de deux
mois, je n’avais qu’une envie : revenir sur le terrain. On verra ce
que ça donne, mais on a fait le maximum pour être prêt et avoir le
moins de douleurs possibles », confie-t-il.

Quid de l’équipe de France ?

Atteint d’arthrose, Cyril Baille reconnaît que la période n’a
pas été simple. « Ça me gêne pas mal. J’ai eu plusieurs
blessures importantes et la dernière a été très compliquée, surtout
en post-opératoire », explique-t-il. Pour tenir mentalement,
le Toulousain a pu compter sur le soutien constant du staff médical
et des préparateurs physiques du club.

À l’approche du Tournoi des Six Nations, la question d’un retour
en équipe de France s’est également posée. Le pilier assure être
resté en contact avec le staff des Bleus et espère rapidement les
retrouver. « Fabien (Galthié) m’a appelé avant la tournée, on a
beaucoup échangé. William (Servat) m’écrit très régulièrement pour
prendre des nouvelles. Ça fait plaisir de se sentir soutenu.
Maintenant, c’est à moi de jouer », conclut-il. Verdict
attendu en février.