jugements en comparution immédiate pour les violences de la finale de la Ligue des champions

Après les violences observées samedi dernier, au soir de la finale de la Ligue des champions de football remportée par le Paris-Saint-Germain, le gouvernement français hausse le ton. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, souhaite supprimer les peines avec sursis, notamment concernant les agressions de policiers et gendarmes. Le premier ministre François Bayrou se dit, lui, favorable à des peines minimales. Côté justice, les premiers individus sont jugés en comparution immédiate depuis le 3 juin pour des faits de violences le soir de la finale. Cinquante-huit nouvelles personnes étaient jugées ce mardi 3 juin au tribunal de Paris.

En France, au tribunal de Paris, certains portent le maillot du PSG dans le box des prévenus. À 18, 19, ou 23 ans, c’est pour beaucoup une première devant la justice. Il y a ce jeune homme interpellé avec deux mortiers dans un sac, ramassé par terre après le match, jure-t-il, mais sans intention de les utiliser. Le mortier, un dispositif dangereux, sermonne la présidente, qui se penche ensuite sur le CV. Deuxième année d’étude, alternance, salaire à 800 euros. Alors que faites-vous là monsieur ? « Je me le demande aussi, j’ai fait une erreur ».

Des remords également pour ce jeune homme, à la recherche d’un emploi, accusé d’avoir frappé un policier au visage lors de son interpellation. Geste involontaire, assure-t-il, avant de regretter. « Je ne pensais pas qu’en allant voir un match, je terminerai ici ».

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