Bientôt la retraite ? La confession choc de Pogacar
Vainqueur ce dimanche de son
quatrième Tour de France, Tadej Pogacar n’exclut pas de raccrocher
le vélo plus vite que prévu.
Il n’y a pas eu de suspense. Grand favori de la Grande boucle
2025, Tadej Pogacar a assommé la course aux premières
difficultés observées, logique lauréat ce dimanche de son quatrième
Tour de France, après trois semaines tout de même intenses selon
lui. « Mon corps a pris beaucoup de coups. Il a besoin de
récupérer car cela a été un des Tours les plus durs à courir, pour
tout le monde dans le peloton. De la première à la dernière étape,
c’était à fond, tous les jours. Il n’y a pas eu de jours faciles et
nous avons infligé beaucoup de choses à nos corps. Mais
mentalement, j’étais très bien », souffle-t-il Ã
L’Equipe.
Les dernières joutes dans les Alpes ont particulièrement éprouvé
le champion Slovène, de son propre aveu. « Pour être
honnête, l’étape de La Plagne (la 19e du Tour, vendredi, ndlr)
a été très difficile. J’étais épuisé après la course et les
gens ne m’ont pas vu aussi heureux que d’habitude. Mais cela me
semble normal de ne pas avoir un grand sourire et d’être heureux
tous les jours. Parfois, vous n’êtes pas à votre meilleur, vous
pouvez connaître un moment difficile. […] Je suis fatigué
et si les gens ne le comprennent pas… Si je ne l’étais pas après 21
jours de course, il y aurait quelque chose qui cloche. J’imagine
que tout le monde est épuisé. »
Cette lassitude ainsi ressentie pourrait-elle avoir raison des
plans de carrière du phénomène de 26 ans ? Tadej Pogacar, sous
contrat avec le Team UAE jusqu’en 2030, n’exclut pas en tout cas de
tourner la page plus vite que prévu. « Je ne pense pas
arrêter tout de suite mais je ne me vois pas non plus poursuivre
trop longtemps, explique-t-il. Les Jeux de Los Angeles (en
2028) sont un de mes objectifs, ce qui m’amène à dans trois
ans. Alors je commencerai peut-être à penser à la retraite, on
verra. […] Je ne m’intéresse pas trop à mon futur.
J’essaie de profiter du moment. »
Pogacar, oui au Tour 2026 et à Paris-Roubaix !
Avec tout de même une vision à court terme et une certaine
impatience avouée quant à la prochaine étape de sa saison.
« J’attends avec impatience le Critérium de Komenda, chez
moi, le 9 août, car c’est quelque chose de différent. Je ne regarde
pas trop la suite car je finis tout juste le Tour. Il me reste des
objectifs d’ici la fin de saison mais plus beaucoup de courses.
Ensuite, je vais couper, profiter de la période de repos et penser
à préparer la suivante. »
Pour quels objectifs ? « Il y aura Paris-Roubaix
que je veux gagner, s’exclame avec enthousiasme le patron du
circuit. Cette année, pour ma première participation, j’ai
trouvé cette course dingue, ma deuxième place était déjÃ
incroyable. Je veux revenir ! » Et le Tour de France
dans tout ça ? « Le Tour est la plus grande course de vélo au
monde. Mais elle cause aussi beaucoup de stress aux coureurs.
J’aimerais bien ne pas le disputer une saison pour m’essayer sur
d’autres courses mais je sais que ce sera difficile. Donc, oui,
vous me verrez au départ du Tour l’an prochain pour défendre mon
titre, il y a de fortes chances… »
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