Bertrand Latour-Samir Nasri, le nouveau clash

Le Real Madrid a de nouveau sombré. Comme ce fut déjà le cas
face à Liverpool ou lors des deux chocs contre le Barça, les
Merengue n’ont pas tenu le choc face à Arsenal. Après avoir résisté
durant près d’une heure, le tenant du titre a perdu pied pour
finalement s’incliner 3-0 sur la pelouse de l’Emirates Stadium.

Si ce n’est Thibault Courtois, qui a évité une défaite encore
plus lourde, rien n’a été ou presque dans les rangs madrilènes et
Kylian Mbappé, titularisé à la pointe de l’attaque madrilène, ne
peut clairmeent pas échapper à la critique. Peu servi aux
avant-postes et obligé de décrocher, le Français n’a pas pesé sur
les débats.

Présent sur le plateau du Canal Champions Club, Samir Nasri lui
trouve néanmoins des circonstances atténuantes. « C’est
lui, le joueur le plus en jambes chez les attaquants. C’est lui le
meilleur des quatre devants. Mais ce que je ne comprends pas, c’est
le plan de jeu du Real Madrid. A 2-0, ils étaient encore dans leur
camp, ils n’ont pas été presser. Et ça, on ne peut pas l’imputer à
Mbappé. C’est son équipe, elle est devant son but à camper. Ils ne
font pas le pressing », a-t-il ainsi confié.

Bertrand Latour contredit Samir Nasri

Mais pour Bertrand Latour, Kylian Mbappé est à l’origine de tous
les maux. « Le pressing, tu ne peux pas le faire
avec Mbappé. Il ne le fait pas en équipe de France, on a le même
problème », a-t-il lancé, déplorant également l’occasion
manquée par le Bondynois en première période. « Il se crée une
occasion mais il la rate. Le constat est là », a-t-il asséné,
ajoutant : « Contre l’Atletico, il n’avait pas
d’espace et là, il a des espaces mais il ne marque pas. Et c’était
déjà le cas avec l’équipe de France. »

Le désaccord était patent et les deux joueurs semblaient à cran.
Interrogé récemment sur sa relation avec l’ancien journaliste de la
Chaîne L’Equipe, Samir Nasri n’avait pourtant que du bien à dire de
son collègue. « C’est bien de ne pas avoir les mêmes
visions, d’argumenter, rétorque Samir Nasri. Sur Bertrand, sur les
réseaux, on me dit : « Détruis-le ! » (rires) Mais
c’est mon pote, et avant même son arrivée à Canal… Bertrand,
contrairement à d’autres, n’est pas fermé, il peut entendre un
raisonnement qui n’est pas le sien », avait-il expliqué à
L’Equipe.