Bernard Diomède, le verdict tombe

Sélectionneur des U20 tricolores,
Bernard Diomède a déploré le départ de Saïmon Bouabré, rappelé par
son club. Mais ses mots n’ont pas plu à tous.
L’équipe de France U20 affronte le Maroc ce mercredi soir (22h),
dans le cadre des demi-finales de la Coupe du monde. Pour atteindre
le dernier carré, les hommes de Bernard Diomède ont pu compter sur
le doublé de Saïmon Bouabré au tour précédent
face à la Norvège (1-2). Mais le joueur a été rappelé par son
club de Neom. De quoi frustrer le sélectionneur dont les mots n’ont
pas forcément plu à tout le monde.
Dans ses propos, le champion du monde 1998 expliquait que son
groupe perdait beaucoup avec le départ de Bouabré et que la suite
de la compétition ne serait peut-être pas la même sans lui. De quoi
faire réagir Eric Rabesandratana sur le plateau de la chaîne
L’Équipe ce mardi. « Je ne suis pas fan, parce que tu as
tes joueurs qui sont censés se projeter sur le reste (du
Mondial). »
Et le consultant de poursuivre. « Alors, évidemment que
le joueur est important et tu as le droit de dire qu’il est
important, c’est normal, mais tu ne dis pas qu’on ne sera pas la
même équipe sans lui. » L’ancien défenseur passé
notamment par le Paris Saint-Germain s’est en fait placé du point
de vue des autres joueurs de l’équipe de France qui auraient pu se
sentir un peu dévaloriser par une telle sortie.
Bernard Diomède, des propos jugés maladroits
Si pour lui « ça ne posera pas de problème dans les
faits », il a tout de même insisté en qualifiant de
« maladroits » les propos de Bernard Diomède.
Quoi qu’il en soit, l’équipe de France U20 va avoir fort à faire
pour sa demi-finale face à un Maroc sorti premier de son groupe
devant le Mexique, l’Espagne et le Brésil.
Les jeunes marocains ont certes perdu leur dernier match de
poule face aux Mexicains (1-0), mais ils ont ensuite pris le
meilleur sur la Corée du Sud en huitièmes (2-1) et sur les
Etats-Unis en quarts (1-3). La France et le Maroc se sont affrontés
par deux fois en amical au mois d’octobre 2024 et la France s’était
à chaque fois imposé sur des scores fleuves (4-3 et 5-4).
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