beIN Sports, ça tourne mal
Les clubs de Ligue 1, aux abois
pour beaucoup, attendent désespérément que beIN Sports honore la
dernière partie de son engagement contractuel.
Le deal conclu l’été dernier par la Ligue de football
professionnel (LFP) quant aux droits TV de la Ligue 1
sur la période 2024-2029 est un échec cuisant. Alors que DAZN s’est
désengagé après une saison seulement, beIN Sports tarde à honorer
la deuxième partie de son engagement envers les clubs de
l’élite.
Pour les droits de diffusion du match du samedi 17h, le groupe
qatarien a dû débourser 78,5 millions d’euros cette année. Une
belle enveloppe qui devait être complétée à hauteur de 20 millions
d’euros par des marques qatariennes via un accord de sponsoring. Or
ces derniers fonds se font attendre. Cruellement.
« Pour la partie sponsoring, la situation est au point
mort, souligne L’Equipe ce mercredi. Cette saison, ce deal
a été très peu activé. Le paiement était espéré avant la fin mai,
puis avant la fin juin. Mais selon nos informations, il n’a
toujours pas été effectué. Du côté de beIN Sports, on explique ne
pas être concerné par ce volet sponsoring. »
Un manque à gagner sévère pour les clubs de L1
Là est tout le problème, beIN Sports a laissé aux structures
qatariennes concernées – parmi lesquelles Qatar Tourism – le soin
d’apprécier auprès des clubs de Ligue 1 la réalisation des
modalités contractuelles. Or nombreuses sont les formations à avoir
dénoncé dès le départ les conditions dudit contrat. Au point qu’une
agence indépendante a dû intervenir ces derniers mois pour jouer
les intermédiaires entre le Qatar, la LFP et les clubs.
« Sans résultat pour le moment », note le
quotidien sportif suscité, qui précise que l’accord initial
promettait 783 000 euros annuels à chacun des pensionnaires de
l’élite. Une manne financière non négligeable qui figure cette
saison au bilan comptable des différents clubs de L1, voire dans
leur budget prévisionnel 2025-2026 fraîchement validé par la
Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG).
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