Bayonne solide, Clermont relancé

Bayonne 28-14 Lyon

Bayonne est plus que jamais quatrième du Top 14. Si le trio de
tête apparait hors de portée des joueurs de Grégory Patat, la
victoire acquise ce samedi face à Lyon rapproche un peu plus les
Basques d’une qualification pour la phase finale. L’Aviron a ouvert
les hostilités à la 10eme minute avec un essai signé Guillaume
Rouet sur une pénalité jouée rapidement. Léo Berdeu puis Joris
Segonds se sont répondus sur pénalité avant que Tevita Tatafu ne
corse l’addition peu avant la demi-heure de jeu. Une fin de
première période qui aura été marquée par la sortie sur civière de
Davit Niniashvili, sonné après un choc dans les airs avec Arthur
Iturria. Une pénalité de chaque côté a vu les deux équipes se
séparer à la pause avec douze points d’écart en faveur de Bayonne.
Dès la reprise, le banc rhodanien a procédé à trois changements
puis à deux autres dix minutes plus tard.

Sauf que cela ne s’est traduit que par une pénalité signée Léo
Berdeu ramenant le LOU à neuf longueurs. Les Basques ont alors
réagi et Arnaud Erbinartegaray a validé ce retour de flamme avec un
essai inscrit en coin à 25 minutes de la sirène. Dans la foulée,
Chekh Tiberghien a fait se lever le public du Stade Jean-Dauger
avec le quatrième essai des Ciel-et-Blanc. A l’entame du dernier
quart d’heure, Alexandre Tchaptchet a réduit l’écart avec un essai
en force mais cela n’a pas changé la donne. L’Aviron Bayonnais
l’emporte nettement et avec le bonus offensif (28-14) pour compter
neuf points d’avance sur son premier poursuivant.

Clermont 33-19 La
Rochelle

Et ce poursuivant, c’est Clermont ! La réception de La Rochelle
a permis aux Jaunards de reprendre des couleurs, eux qui restaient
sur quatre défaites consécutives en Top 14. Les Maritimes ont
frappé les premiers avec Teddy Thomas qui a aplati le premier essai
au bout de sept minutes. Anthony Belleau a alors passé deux
pénalités pour l’ASM avant de voir Ihaia West échouer dans le même
exercice. A un quart d’heure de la pause, Hoani Bosmorin a redonné
de l’air à La Rochelle en profitant de la désorganisation de la
défense clermontoise. La fin de la première période a été
totalement clermontoise. Après une nouvelle pénalité d’Anthony
Belleau, George Moala s’est rappelé aux bons souvenirs du public du
Stade Marcel-Michelin, lui qui n’avait plus joué depuis le 16
février, avec un essai tout en puissance.

Après le carton jaune reçu par Levani Botia pour une faute au
sol, Clermont a tout de suite profité de sa supériorité numérique
avec Barbané Massa qui a forcé le passage jusqu’à l’en-but pour
donner neuf points d’avance aux siens à la pause. Un ascendant vite
amplifié au début du deuxième acte avec Alivereti Raka qui a
bonifié le travail d’Irai Simone pour aller à dame. Un en-avant a
alors privé les Rochelais d’une réaction. Ce n’était que partie
remise car Will Skelton a bien suivi un ballon porté pour relancer
le suspense à 30 minutes de la sirène. Sauf que George Moala a
immédiatement répondu pour redonner de l’air à l’ASM. Dès lors, les
deux équipes se sont neutralisées jusqu’au terme de la rencontre.
Avec cette victire (33-19), Clermont double Lyon et prend la
cinquième place. La Rochelle, pour sa part, en est désormais à six
matchs sans victoire en Top 14 et continue de reculer au
classement.

Montpellier 38-32 Stade Français
Paris

Le Stade Français Paris pourra s’en mordre les doigts. Lors d’un
déplacement à Montpellier qu’ils ont longtemps contrôlé, les
joueurs de Paul Gustard ont fini par s’incliner. Samuel Ezeala a
parfaitement lancé les « Soldats Roses » avec le premier essai au
bout de trois minutes. Alors que les buteurs se sont répondus, le
carton jaune reçu par Yacouba Camara pour un plaquage haut n’a pas
eu de conséquences. Sauf que le MHR, à peine revenu à quinze sur la
pelouse, a vu Tanginoa Halaifonua creuser l’écart pour le club de
la capitale au terme d’une action initiée par une interception
signée Joe Marchant. A quatre minutes de la pause, Lucas
Peyresblanques a fait parler la puissance pour aplatir le troisième
essai des siens, donnant 19 points d’avance au Stade Français Paris
à la pause.

Dès la reprise, Jeremy Ward a corsé l’addition mais, menant
alors de 26 unités, le club parisien s’est effondré. Baptiste
Erdocio a immédiatement inscrit l’essai de l’espoir puis George
Bridge a ramené les Cistes à douze points peu avant l’heure de jeu.
Après une accumulation de fautes, Nika Abuladze a laissé
Montpellier à quatorze pour dix minutes. Ce qui a permis à Louis
Carbonel de passer trois points sur pénalité. Sauf que des essais
signés Gabriel Ngandebe puis Arthur Vincent ont ramené le MHR à un
point avec quatre minutes à jouer. Jouant leur va-tout, les
Héraultais ont poussé au-delà de la sirène et cela a fini par
payer. Christopher Tolofua a bien suivi pour aplatir l’essai de la
victoire de Montpellier. Un succès (38-32) qui permet aux Cistes de
remonter au huitième rang quand les Parisiens sont provisoirement
11emes.

Vannes 20-20
Perpignan

Entre les deux derniers du classement, il n’y avait pas le droit
à l’erreur dans la course au maintien. Sauf que Vannes n’a pas su
profiter de l’avantage de jouer à domicile face à Perpignan. Devant
son public, le RCV a démarré tambour battant avec Thomas Moukoro
qui est allé à l’essai en force au bout de sept minutes. Patrick
Sobela a cru relancer l’USAP cinq minutes plus tard mais un écran
sur cette action a poussé l’arbitre à refuser cet essai. Toutefois,
après une pénalité de Valentin Delpy, Jeronimo de la Fuente a
définitivement lancé Perpignan dans cette rencontre au milieu du
premier acte en aplatissant en coin. Un avantage de trois points
pour le club catalan que Maxime Lafage a effacé sur pénalité à sept
minutes de la mi-temps, atteinte sur un score de parité. Filipo
Nakosi a cru remettre Vannes devant mais un passage en touche a été
signalé sur cette action précoce en deuxième période. C’est
finalement une pénalité de Maxime Lafage qui a remis le RCV devant
au score.

A six minutes de la sirène, Robin Taccola a fait se lever le
public du Stade de la Rabine en aplatissant le deuxième essai
vannetais, transformé par Maxime Lafage. Une avance de dix points
en toute fin de match qui n’a toutefois pas été suffisante pour
faire la décision. Fragilisés par le carton jaune reçu par John
Porch pour une faute dans les airs, le club breton n’a pas pu
résister à la furia catalane. Seilala Lam a immédiatement ramené
l’USAP à trois points en ayant bien suivi un regroupement au sol.
Au-delà de la sirène, Tommaso Allan a pris ses responsabilités sur
une pénalité pour arracher le match nul (20-20). Un résultat qui ne
fait les affaires de personnes, Vannes et Perpignan restant aux
deux dernières places avec le Racing 92 qui pourrait creuser
l’écart ce dimanche.