3 September 2025 06:23

« Battre une équipe à domicile, ça fait toujours du bien »

Après la débâcle de dimanche
contre Israël, la France a bien réagi en battant la Pologne 83-76,
grâce notamment à d’excellents Guerschon Yabusele et Elie Okobo,
qui n’ont pas manqué de louer le collectif français.

Guerschon Yabusele
(capitaine et homme du match, 36 points et 6
rebonds)

« Par rapport à mon équipe, je me devais de montrer de
l’agressivité. Aujourd’hui, j’ai fait un bon match. Il fallait que
je sois de plus en plus agressif, je l’avais dit avant le match. On
a la victoire et c’est le plus important. Mon précédent record ? Je
ne m’en souviens plus trop (sourires). Dans ces moments-là,
forcément j’ai envie de remercier ma femme, mes enfants, ma
famille, mes frères et soeurs, mes coéquipiers, tous ceux qui
m’accompagnent, qui sont derrière. Jaylen Hoard ? Le travail qu’il
a fait aujourd’hui est incroyable. L’intensité que tout le monde a
pu apporter, les paniers importants d’Elie Okobo, tous ceux qu’on
ne voit pas forcément sur les stats, qui ont fait quatre, cinq
fautes, qui ont tout donné, qui ont essayé d’arrêter leurs gros
joueurs. La victoire, c’est aussi eux, également ceux qui sont sur
le banc. Cette victoire est vraiment belle. »

Elie Okobo (14 points et 10
passes)

« Le match a été dur, long, intense. Mais on s’est battu et
ça fait du bien de renouer avec la victoire après une très mauvaise
prestation il y a deux jours. Battre une équipe à domicile, faire
taire un peu le public, ça fait toujours du bien. Ils ont été très
bons, mais on est restés soudés. On a fait le travail. Le capitaine
est sorti de sa boite, il a fait un grand match, il a été efficace.
Défensivement, on a été solides. Maintenant, ce sont les petits
détails : les fautes bêtes dans le bonus, le manque de
communication sur les « switch » qui leur donne des
paniers faciles… Quand on va jouer de plus grosses équipes, il va
falloir contrôler mieux le match. Jouer face à Jordan Loyd ? On
s’entraîne tous les jours l’un contre l’autre, on défend l’un sur
l’autre, on « trashtalk » et on l’a encore fait
aujourd’hui. C’est cool. C’est un peu comme un entraînement à
Monaco, sauf qu’il y a un gros enjeu ici. »

Propos recueillis par la FIBA.

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