29 December 2025 12:24

« Bataille des sexes » : La presse crie au scandale

Le match entre Aryna Sabalenka et
Nick Kyrgios a largement été critiqué par la presse internationale.
Selon elle, la « bataille des sexes » est une farce.

Les deux protagonistes – Nick Kyrgios et Aryna Sabalenka – sont
sortis heureux de leur « Bataille des sexes ». Si la revanche
semble plaire aux deux joueurs, la presse, quant à elle, n’a pas
vraiment tiré dans le même sens. Au contraire, ce match entre la
numéro une mondiale et le 671e joueur à l’ATP, s’est attiré les
critiques des médias.

« La bataille des sexes vire au cirque », a commenté ce lundi
The Guardian, détaillant que cette rencontre « s’adressait
surtout à ceux qui ne s’intéressent que de loin au tennis ». Face
aux 17 000 spectateurs de la Coca-Cola Arena de Dubaï, le spectacle
sur le terrain n’a pas trouvé preneur.

Un coup de pub

Dans sa critique, The Guardian explique que ce match a
« oscillé maladroitement entre exhibition, coup de pub et véritable
cirque ». Entre la danse de Sabalenka, l’arrivée en véritable show
à l’américaine ou encore les multiples interruptions pour observer
les stars en tribune à l’image de Ronaldo et Kaka, le match a duré
une éternité. Pourtant, c’est bien Kyrgios qui s’est imposé en
1h16. Rapide. Le spectacle en tribune a tenté de masquer la
pauvreté de certains points et l’écart existant entre les deux
joueurs. « On était bien loin du fameux match entre Billie Jean
King et Bobby Riggs en 1973 », a complété le média britannique.

La presse a largement critiqué ce duel. A ce petit jeu,
difficile de trouver un vainqueur. Le Daily Mail décrit
l’évènement comme « ennuyeux », quand The Athletic,
outre-Atlantique explique que « ce qui aurait pu être une tragédie
s’est transformé en farce ».

Alors que les règles en avaient étonné plus d’un – Sabalenka
jouait notamment sur un terrain plus petit que son adversaire –
ABC News a critiqué le fait que les « forces respectives
étaient considérablement limitées ». Le média australien a conclu
en décrivant l’évènement comme « maladroit, gênant et coûteux »,
quand Marca en Espagne expliquait que « le spectacle à la
Coca-Cola Arena n’était rien d’autre qu’un show pétillant et
superficiel, sans grande profondeur et peu susceptible de changer
le cours du tennis moderne – à peu près autant qu’un tweet
influence un livre ».

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