Bastia, le couperet tombe

Le 5 décembre dernier, le match de la 16^e journée de Ligue 2 entre le SC Bastia et le Red Star n’avait pu aller à son terme. A la 57^e minute de jeu, un fumigène lancé sur la pelouse du stade Armand-Cesari avait touché le Francilien Bradley Danger, provoquant de facto l’interruption de la rencontre. La commission de discipline avait ensuite placé le dossier en instruction.

Ce lundi, l’instance disciplinaire rattachée à la Ligue de football professionnel a livré son verdict, sanctionnant le club corse plutôt trois fois qu’une. Alors que les Bastiais espéraient une reprise des débats à 0-0 pour les 33 minutes restantes, la commission a décidé d’infliger au Sporting un revers sur tapis vert (0-3).

Tout bénef pour le Red Star

Pour « usage et jets d’engins pyrotechniques dont l’un a atteint un acteur de la rencontre, provoquant l’arrêt définitif du match et expressions orales constatées », Bastia écope du reste d’un « retrait d’un point avec sursis au classement sportif ». Le tout assorti d’une « fermeture pour quatre matches ferme de la tribune Est Petrignani du stade Armand-Cesari » – une tribune dédiée aux ultras alors inaugurée dans le cadre du 120^e anniversaire du club.

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La sentence en tout cas n’est pas anodine ; ni pour le SCB qui se retrouve ainsi amputé d’un point et à neuf unités désormais de la 16^e position synonyme de barrages de maintien, ni pour le Red Star qui dans la course à l’élite dépasse avec cette large victoire Reims, Le Mans et Saint-Etienne pour prendre seul en chasse un leader troyen perché à trois longueurs.