Ballon d’Or, la grosse polémique
Dans un mois et demi sera rendu
le verdict du Ballon d’Or 2025. Non sans controverses et polémiques
assurément.
Fraîchement nommés, les 30 prétendants au Ballon d’Or
2025 seront fixés le 22 septembre prochain, lors de la
traditionnelle cérémonie organisée au Théâtre du Châtelet, à Paris,
mais avec un peu d’avance si l’on considère le calendrier des
années précédentes. Au petit jeu des pronostics, deux noms se
dégagent d’ores et déjà . Ceux d’Ousmane Dembélé et de Lamine
Yamal.
Parmi les joueurs du PSG, lauréats de la Ligue des champions au
printemps dernier, ils sont nombreux à être candidats à la sphère
dorée. De Vitinha à Gianluigi Donnarumma en passant par Joao Neves
ou Achraf Hakimi. Ce dernier souligne d’ailleurs sa légitimité dans
un entretien récent accordé à Canal+. « Les statistiques
que j’ai eues cette année, ce ne sont pas celles d’un défenseur
normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus
qu’un attaquant… »
Le point de vue se tient assurément. Et il est partagé par un
observateur averti du ballon rond: le coach Rolland Courbis,
aujourd’hui consultant sur les ondes de RMC. Celui-ci milite ainsi
pour un double Ballon d’Or: l’un décerné aux joueurs offensifs,
l’autre réservé aux joueurs défensifs. « C’est quelque
chose que je conteste depuis plus de 60 ans »,
claironne-t-il.
Ballon d’Or, un seul gardien et trois défenseurs au
palmarès
« Le Ballon d’Or est le trophée le plus con et injuste
de la planète. L’anomalie, c’est qu’il a été inventé par des gens
intelligents. C’est un trophée qui a été lancé en 1956, ils ont eu
le temps de progresser mais… Aujourd’hui, on est sur le règlement
le plus con du monde. Moi je suis très content si Dembélé remporte
le Ballon d’Or. Mais il ne faut pas que je me mette à la place de
Hakimi… Ce que je demande, c’est avoir un Ballon d’or offensif et
un Ballon d’or défensif », tempête l’ancien entraîneur de l’OM
ou de Bordeaux.
Pour appuyer son propos, celui qui occupait le poste de
défenseur central au cours de sa carrière de footballeur s’aventure
volontiers sur un autre terrain. « C’est comme si on
imaginait la « Raquette d’or » avec à la fois des joueurs
de tennis, de ping-pong, de badminton… Ça n’a rien Ã
voir ! » Par le passé, un seul gardien de but – Lev
Yachine en 1963 – a pu soulever le Ballon d’Or. Pour trois
défenseurs seulement: Franz Beckenbauer, deux fois (1972 et 1976),
Matthias Sammer (1996) et Fabio Cannavaro (2006).
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